
Récit par Aubin Blanchard (7 ans)
Je me suis inscrit avec mon copain Clément Rouhier au Run and Bike de Messein.
Notre équipe s’appelait « les minis bleus de l’ACGV ».
Je suis parti le premier en vélo et Clément est parti en courant.
On s’est passé le vélo.
On est arrivé 8e. C’était super, on a eu une médaille.
Les petits bleus, ont été boostés par la performance de leurs ainés,
Hugues "le fiston à Bénédicte" et Thibaut A ont réalisé
une course tout en maitrise.
De bons passages de relais , une très bonne complémentarité,
des jambes de feu,c'est la clé du succès.
Les 2 champions terminent comme les mini bleus, 8ème au scratch..
Bravo !!!!
Récit Corine sur le 14km:
Le trail de Bellefontaine pour bien commencer ce grand we : 9h je retrouve mon taxi favori (merci Céline Pelletier ) direction Champigneulles. Au programme bonne humeur et 14 km. Sur place on retrouve les bleu(e)s de l'ACGV inscrits sur les boucles de 4 et 8h déjà en course. Bravo à eux et mention spéciale pour Stéphanie Payen seule représentante féminine du Club sur cette épreuve. Une petite photo des participants sur le 14km avec banderole prise par notre Président préféré (la classe) et nous voilà partis pour un parcours super sympa, entre chemins forestiers et singles. Départ avec Céline et Nathalie qui partiront vite devant moi. Peu importe, je savoure, et après un ravito à l'éperon et un belle glissade sur les fesses (sans bobo ouf) je termine en 1h52. Plein de bonnes choses pour se ravitailler, les bénèvoles au top, une chouette organisation... Petite séance papotage avec les 2 marcheuses Christelle et Sandrine et la joie de revoir poussin qui vient de terminer ses 4 boucles (championne
) en pleine dégustation de crèpe et fromage
Rien que pour ça on reléverais bien le challenge l'année prochaine n'est ce pas Céline
Bon va falloir sérieusement que je fasse un peu plus de côtes
Un petit coucou à Sandy pour qui ce trail de 14km était une 1ère (bravo à toi) et RDV mercredi pour une bonne séance d'entrainement pour se raconter tout ça. Ah j'allais oublier : en cadeau un sac (pratique) des pansements (amusant) un gel (énergique) et une bière (youpi) sans alcool (pas youpi) bon on peut pas gagner à tous les coups
Sur ce bon we tout le monde, j'ai vu la vie en bleu ce matin vive l'ACGV
Les Portes de Bellefontaine | Champigneulles - Programme 2022
Trail, endurance-trails et marche nordique au programme du Trail de Bellefontaine. Cette année départ du Complexe Sportif de Champigneulles !
tous les résultats !!! il y aura peut-être d'autres comptes rendus !!!
Sur le 10km de La Courir à Saint Max, il y avait quelques bleus au départ.
Andy, Maurizio, Dominique, Vincent, Yoann et Sandrine.
Un beau parcours assez roulant, une belle météo et des bénévoles sympa,
La matinée fût belle.
Des performances bien maitrisé pour certains et un beau galop d’entrainement
pour d’autres.
Belle perf pour Andy qui termine 20ème en 36mn40s et 2ème espoir.
Ci-dessous le classement général.
Inscrit l'année dernière avec lolo pour courir ce trail pour mes 50 ans, une préparation de 10 mois en tête et c'est parti!
Première embûche lors de ma blessure avant le marathon de Rome, m'obligeant à faire l'impasse dessus en me cassant un peu le moral.
Deuxième déboire lors de mon abandon au trail du Beaufortain, après 70 km sans bâton, remettant les pendules à l'heure sur la difficulté qui arrivait quelques mois plus tard. Grosse remise en question et finalement départ d'un vrai entrainement “diag” escaliers,descentes muscu et hygienne de vie saine (au revoir apéros et saucisson, dur, dur)
J-3 semaines, le sort s'acharne de nouveau, douleur dans le tibia droit, verdict: tendinite sévère du releveur droit, annulation de la course à prévoir. Anti inflammatoires, infiltrations, cataplasme, massage, arrêt de travail car je ne pouvais plus marcher en fin de journée, puis déprime...
j-5 fabrication d'une attelle pour me permettre de garder le pied à angle droit lors de la course, et repos en attendant le départ.
Jeudi 21h départ du grand raid en compagnie de lolo, qui me soutient, et d'un gégé de secours trouvé à l'hôtel. Une poignée de main avec Fred qui part 10 min après nous et voilà c'est parti.
Je n'ai jamais vécu cette ambiance en course, des milliers de gens amassés sur plusieurs kilomètres qui applaudissent, encouragent et tendent leurs bras pour transcender n'importe quel coureur.
La douleur est présente mais l'ambiance me sort de ma morosité et me pousse vers l'avant (enfin je suis plutôt derrière).
Séverine et les enfants m'attendent au km7 à la fin de la route goudronnée pour voir si je peux continuer ou s'il faut me ramener, avant que les choses sérieuses ne commencent.
Tous sont là, même lolo, ça fait plaisir, les larmes me viennent, je ne peux plus contenir mon émotion, je ne peux pas arrêter maintenant, bisous d'amour et réconfort et me voilà parti dans la nuit, entouré de plein de coureurs mais si seul dans ma tête...
Les kilomètres vont défiler au rythme des ravitos, les sentiers sont de plus en plus difficiles et ma foulée n'est pas naturelle. La nuit va passer et la lumière du jour va faire du bien, les gens sont super gentils, l'esprit trail est bien là. Mon objectif immédiat est de rallier Cilaos ou je ferai le point sur la suite à donner.
Arrivée à cilaos (km 72), j'ai mal mais je peux toujours avancer, pour le reste du physique, ma préparation était bonne donc pas d'autre soucis, parfait je peux repartir après avoir rassuré ma petite famille par téléphone qui en profite pour me rebooster un coup.
je repars pour une longue montée avec cette fois l'objectif d'arriver à la deuxième base de vie située au km 127. Je vais emprunter des sentiers de plus en plus difficiles. Escaliers de tout genre, pierres, racines, dévers, cette course est très exigeante et empêche de pouvoir réellement profiter du paysage. La nuit va arriver vite, le but est que ce soit si possible la dernière...
Les descentes difficiles et techniques vont commencer à peser sur ma jambe droite et une douleur au niveau du genou va commencer doucement à se faire sentir. Cette partie de la course concentre une grosse partie de dénivelé négatif et le fait que je ne puisse pas utiliser l'amorti de mon pied et prendre les chocs avec le talon va me pénaliser. Dommage car j'ai énormément travaillé ce sujet depuis quelques mois (certainement trop...) et je ne peux pas me lâcher, pire je suis dans la retenue et je subis de plus en plus le parcours. Je n'ai plus que la douleur au niveau du genou dans la tête. L'arrivée à la base de vie est un soulagement, je profite d'un gros ravito et du monde pour me ressourcer, mais dans ma tête le moral baisse au point de penser à l'abandon. J'appelle severine pour lui demander de me retrouver chemin ratineau, le ravitaillement suivant. Je ne pourrai pas la voir car c'est compliqué pour elle de se garer, je repart donc pour une partie de D- qui va me faire souffrir, au point ou je n'arrive plus a prendre ce plaisir qui me fait aimer le trail jour après jour.
Me voici maintenant à la possession km 144, Séverine et les enfants sont là, je vais repartir avec eux, j'ai trop mal, tient à côté de moi lolo arrive, en forme le vieux, un bon moral, ca me fait plaisir de le voir. Bien évidemment il me pousse à repartir,m'envoie vers des masseurs sympathiques et reprend son chemin...
Une tente, des gars sympathiques, j'enlève mon attelle, mes chaussures et me voila massé, par des gens qui vont supporter mon odeur de pieds et tenter de faire passer cette tendinite du genou. Tout me pousse à repartir, je sais au fond de moi ce qui m'attend, même si on peut dire qu'il n'y a que 20 km à faire. J'ai galéré, pesté et la dernière descente m'a paru interminable au point d'appeler Séverine pour lui demander si je ne rêvais pas, si je ne m'étais pas perdu,( la troisième nuit sans dormir ne m'a pas aidé). La douleur était tellement présente. Et puis au loin le visage de mes enfants, des anges venus me sauver, l'émotion en moi a été indescriptible.
Voila la ligne qui s'approche, mes enfants en gardes du corps, et lolo au loin, avec qui se terminera cette aventure dans un état second, puis Séverine pour me câliner et me faire oublier quelques secondes cette course.
Aujourd'hui je peux dire que j'ai vécu un des moments les plus difficiles de ma vie, tant physiquement que moralement, et je pense qu'il laissera une trace indélébile pour le reste de ma vie.
Je tiens à remercier du fond du cœur et les larmes aux yeux, toute ma petite famille qui a été d'un soutien sans faille depuis plusieurs semaines, mon lolo binôme qui n'a rien lâché et qui m'a attendu malgré le sommeil et la fatigue et aussi tous les gens qui m’ont suivi, soutenu et encouragé avant pendant et après cette aventure, ça fait chaud au cœur. Merci a tous.
La Diagonale Des Fous c’est quoi ?
C’est un raid, ici ils disent Grand Raid de la Réunion. Il y a plusieurs épreuves dont l’épreuve reine est
La Diagonale des Fous. C’est la 30 ème année que cette épreuve de folie existe.
Au programme : 165 km et 9949 de D+ nous attendent, en fait des modifications de dernière minute
font que l’épreuve 2022 ce sera exactement : 171 km et 10250 de D+.
Départ du Sud de l’île à Saint Pierre pour rejoindre le stade de la Redoute à Saint Denis dans le Nord
en passant par le cirque de Mafate.
Pour les connaisseurs ci-dessous le profil. Je n’ai utilisé que ce document pour toute ma course.
Les mots vont être difficiles à poser sur cette feuille tant l’intensité de cette épreuve est
intranscriptible. C’est une course que l’on fait dans l’intimité, recroquevillé sur soi en mode dans
« ma bulle ».
Je confirme les paroles de raideurs , Jean Luc V, Denis C, Philippe E, le Grand Raid c’est un
dépassement de soi une expérience hors norme, entre douleur, excitation, et lien social. C’est un
ascenseur émotionnel à chaque instant, de l’inscription en janvier à la ligne d’arrivée en passant par
la préparation.
Quand on est raideur on tombe le masque et on se révèle à soi-même et aux autres : les raideurs, les
bénévoles et le public.
Mercredi 20 octobre à Saint Pierre sud de l’ile
La pression monte d’un cran, les coureurs viennent chercher leur ticket pour leur graal : la dotation
du GRR.
Dossard bien sûr, mais aussi les tee shirts (qu’il est obligatoire de porter au départ et à l’arrivée), la
casquette, le bracelet jaune « Diagonale des fous 2022 » ( le sésame »). Pour le bracelet, la coutume
veut que tu le conserves le plus longtemps possible, jusqu’à ta prochaine inscription l’année
suivante ! J’allais oublié dans la dotation, les sacs base de vie, « ton chez toi » pour quand tu seras
sur la base vie, pour ranger tout ce qui te fera du bien quand tu en auras le plus besoin. Tout ce qui
peut te changer la vie : vêtement secs, powerbank, crème, barres, brosse à dents, doudou .....Très
important quand tu es sans assistance.
Ce jour-là, les 4 heures de file d’attente et les coups de soleil seront vite oubliés, il faut revenir à
l’hôtel, objectif préparation des affaires. Prendre l’essentiel c’est difficile, prendre le petit truc qui
fera la différence.... Les post it laissés un peu partout dans mes affaires par Isa et une carte
d’encouragement de ma fille. D’ailleurs ces « petits trucs » feront toute la traversée avec moi dans le
sac de trail !!
Jeudi 21 octobre
Départ en navette de Saint Denis au Nord jusqu’au départ au sud. Traversé de Saint Denis avec tous
les sacs avec soi pour rejoindre le bus, c’est inouïe, tout le monde t’encourage, te félicite les klaxons
dans la rue c’est juste la folie
Saint Pierre, lieu de départ, une foule indescriptible, de la musique à tous les coins de rue, il fait une
chaleur à crever, ou alors c’est peut-être le trac. Ça y est je retrouve Gérald B. Ca fait du bien de se
retrouver. Un ilot d’amitié au milieu de la foule, du réconfort avant le départ. On doit se rendre dans
l’enclos de départ, oui mais où ? il y a tellement de monde , on ne voit même pas la porte, il y a des
milliers de personnes, et le speaker qui insiste pour qu’on rentre ok mais par où ?
Enfin, nous voilà dans l’arène, on se pose dans un coin avant de rejoindre notre sas, le deux. J’avoue
que les barrières de chantier ça fait parc à bestiaux.... Perso la vague 2/5 ne me convient pas, je ne
vais pas vous faire le laïus sur l’attribution des sas qui est fait en fonction de la côte ITRA. Tu as la
même côte (grosso modo) pour un trail que tu sois derrière ou devant, cela veut dire que tu es avec
des gars qui ont du niveau
21 H départ de la vague 1, 21H10 départ de la vague 2
C’est notre tour, je pars dernier de la deuxième vague avec Gégé pendant quelques mètres ....après
c’est chacun sa course. 498/500 je démarre fort Ce qui suit le coup d’envoi est improbable,
même les vidéos que tu regardes avant ne t’y préparent pas. La foule t’applaudie, t’encourage, les
enfants te tendent leur main pour un check. Vous voyez le tour de France sur les montées de col ?
C’est la même chose Sauf que la c’est toi qui est là ...je pleure....et ça dure pendant 7 kil. Quand on dit
que la réunion est une terre de trail.
STOP !!! la suite de la course je ne la raconterai pas de manière
chronologique ça va vous saouler, et de toute manière je souhaite en garder
pour moi ....si vous avez lu le début vous comprendrez......voici donc quelques
petites anecdotes, des tranches de Diag
Ravito Nez de Bœuf 2000 mètres d’altitude levé du 2ème jour.
Ma première hypothermie de ma vie, je tremble, je pleure, je ne peux plus avancer ( ou je ne veux
plus avancer). Arrivée au ravito, je suis pris en charge par des infirmières ( je rappelle que SEUL
Clément est mon infirmier donc pas d’homme...) ; Après une heure de couvertures de survie, de
soupes, de thé de frictions, me revoilà d’attaque mais avec deux heures dans la vue.
1ère erreur : j’ai très mal géré la gestion en alternance des vêtements secs, humides, chaud, froid, Je dois revoir ma copie.
Cilaos 1ère base de vie 1er sac avec « mon chez moi »
Depuis plusieurs kils après le coup de froid, j’ai des doutes, plus envie, ras le bol, pas de blessures pas
de gêne juste la flemme. Au point de chercher une bonne excuse pour arrêter... En fait, je flippe.
Je ne regarde pas mes messages quels qu’ils soient, ça va me plomber encore plus. J’échange juste
avec Clem et Thib via notre petit groupe messenger et isa. Ils sont unanimes faut pas baisser les bras, et en plus ils me disent que plein d’amis, de membres de la famille me soutiennent.
Lavage des jambes, massages, repas chaud et 1er point sur Live run. Gérald est dans la montée du
Taibit juste après la base vie. Lui qui part en larme car il n’est pas certain de faire la course avec cette
satanée tendinite, LUI, il continue. Et ça les amis ça me booste, allez on arrête de se plaindre ! Et hop
on repart.
IL faut savoir que cette deuxième partie, Cilaos La Redoute, de plus de 90 kil est la plus difficile. Et
bien toute cette partie (sauf la descente finale) ça a été La Course, Ma Course.
Arrêt sur la MARCHE. Définition google :Surface plane sur laquelle on pose le pied pour passer d'un plan horizontal à un autre. Ici la définition est tout autre.
Arrêt sur la MARCHE. Définition google :Surface plane sur laquelle on pose le pied pour passer
d'un plan horizontal à un autre. Ici la définition est tout autre.
Les réunionnais vouent un culte particulier à la marche. La marche pour monter ou
descendre (faut pas oublier la descente ) Sur le Grand Raid tous les chemins mènent à
une marche. Il n’y en a pas un sans une marche. Irrégulière, haute, basse, large, étroite, en
bois, en pierre. Tellement hautes que je me suis mis à sourire en me disant même Juliette
ma petite fille ne pourrait ni la descendre ni la monter. Avec du recul, je pense que la plus
retors c’est celle pour descendre. Cette marche elle t’achève, tu es en mouvement
excentrique c’est une horreur. Voilà à quoi servent les bâtons qu’on n’a pas !!
La Diag on ne peut pas imaginer. En fait la structure des chemins est extrêmement ardue,
rien de comparable en métropole, voilà pourquoi cette Diag est si difficile.
2ème erreur : la préparation aurait dû être plus « spécifique Diag » : muscu des jambes plus
importante
Le fameux Cirque de Mafate
Une des plus belles régions de l’île. Pour moi le souvenir ce sera la montée du Taibit en début de nuit
pour entrer dans le cirque et la sortie au petit matin par Roche Plate. Du coup, j’ai tout fait de nuit et
c’est tant mieux car cette partie me faisait flipper. Pendant 30 km il n’y a aucun échappatoire il n’ y a
ni route ni chemin carrossable donc pas de voiture, seulement l’helico et encore il faut une très
bonne excuse pour qu’il vienne. En gros tu y rentres tu te débrouilles pour en sortir.
Le chemin des Anglais
Une petite particularité sadique de cette course. Un chemin de pavés (de lave) à l’image des Marches
réunionnaises ! Pas un pavé ne ressemble à l’autre, la Place Stan à coté est lisse et plane. Ici c’est le
royaume de la proprioception sur 7.5 kil mais avec déjà 140 bornes dans les pattes.
Et cerise sur le gâteau anglais je l’ai fait de nuit c’est un peu comme si tu es ivre et qu’à chaque pas tu
risques de te faire une cheville.
La possession Ravito attention danger
Premier contact social hors course depuis le départ. Je croise Séverine et les enfants Bayeul qui sont
venus supporter Gérald toujours en souffrance.
Il veut abandonner ! Quoi ? Non ce n’est pas possible, je taille le retrouver au ravito et on s’explique.
Arriver jusque-là et abandonner ce n’est pas envisageable. Techniquement parlant les barrières
horaires s’élargissent. On discute, j’essaie de le convaincre, il ne se ferme pas, bien au contraire il me
répond « je trouve un kiné et j’avise » Connaissant Gérald ça veut dire je repars.
De mon côté j’avais RdV sur ce ravito avec Alice, 2 ème lien social, une amie de mon fils Justin qui
travaille sur l’île et qui a participé au Grand Raid. Je suis très heureux de la revoir et de discuter un
bon moment avec elle.
3 ème erreur : si tu sors trop de ta bulle comme à ce ravito, tu perds du temps et tu te déconcentres.
Résultat je suis reparti sans eau. C’est la raison pour laquelle je préfère fonctionner sans assistance.
Un autre raideur m’a partagé sa réserve
L’assistance parlons en
Je n’ai jamais vu autant d’assistance que sur cette course. Elle est interdite sur les ravitos et
heureusement ce serait invivable. On atteint du jamais vu, des raideurs lambdas comme vous et moi
avec une assistance complète : barnum, table, repas, , 2 ou 3 personnes , massage etc etc et ça à
plusieurs endroits de la course.
J’ai d’ailleurs appris qu’il existait des team assistance pour les raideurs. De véritables bases de vie
pour les raideurs qui veulent se classer et qui payent bien sûr. Casquette verte était assisté par la teamdaf.
Les ravitos
Pas les officiels ! Non ! Les ravitos tout au long du parcours que les habitants te proposent c’est juste
improbable.
La famille qui fait un BBQ devant sa maison et qui met une table à dispo avec des sirops et de l’eau.
Des jeunes randonneurs qui devant leur tente organise un mini ravito avec barres de céréales et eau
à dispo et qui en pleine nuit t’encouragent.
La « tisane de l’ascension » qu’on te propose en plein milieu de la montée de Taibit. Un bar organisé
au milieu de la nature avec musique et encouragements.
Toute l’île vit au rythme du Grand
Raid
L’esprit bleu à la Diag.
Même si chacun fait sa course dans son coin ( c’est notre façon de faire à Gégé et moi) il était
inconcevable qu’on ne s’attende pas à l’arrivée.
Arrivé vers 2H ( nuit du samedi au dimanche ) du mat je bois ma bière ( eh oui on se refait pas ) je
mange un morceau et je me mets en mode « maintenant place à l’arrivée de Gégé »
J’avoue ça va être plus long que prévu et c’est du coup ma 3 ème nuit blanche que je démarre. J’ai
tellement mal aux jambes que je ne quitte ma chaise en bord de piste.
Il arrive à bout de force à l’entrée du stade et là je craque véritablement notre diag est finie, on
s’étreint et on va se refaire l’arrivée NOTRE ARRIVÉE AU CŒUR ACGV
Bon le reste vous regardez la vidéo si vous ne l’avez pas vu parait que beaucoup y sont allé de leur
petite larme.
PS : oui je sais j’ai loupé mon arrivée officielle on ne me voit pas. Au moins on ne peut pas me
reprocher d’être resté discret sur ce coup.
L'Ekiden de Toul des bleuettes de l'ACGV par Stéphanie:
! Une première pour 4 bleuettes et 6 bleuettes motivées au taquet ! La preuve la photo avant le départ ! Alexandra commence pour 5km et va faire un excellent 1er relais à fond !
Puis Céline Pelletier (avec sa caisse de ravitos sous le bras..) part pour le 1er 10km et va faire un très bon chrono.
Puis Vaness Arld qui après des entraînements réguliers va bien gérer son 1er 5 km sur une course officielle, la preuve elle vole !
Stéphanie P (merci d'avoir accepté ce relais de 10km !) va partir vite et va finir sa 2eme boucle bien accompagnée par plusieurs acgvistes pour donner le témoin à Emma.
Emma qui a commencé à courir depuis qq semaines mais n'a pas hésité à participer à ce défi, merci !
Et je prends le dernier relais et j'ai eu l'honneur de parcourir ces 7.195km avec Nino (fils de Laure Henrionnet) et Clément fils d'alexandra qui m'ont bien boostée et encouragée (surprenants ces 2 petits gars !). 4h24min46sec, nous pouvons être fières de nous ! Bravo à vous les filles et merci à Nino, Clément et à tou(te)s les bleu(e)s pour les encouragements
Notre équipe, l´ACGV Warriors team ( pas prétentieux les mecs ) est composée de Fab, Greg, Thibaut, Andy, Romain et moi même.
TOUS LES MARDIS, MERCREDIS, JEUDIS
A PARTIR DE 18H00 AU STADE DE L'AVENIR.
A JOUR AU 26/05/2022