Il était une fois le 06 octobre 2017
Nous sommes toutes de vraies bleuettes
Et nous chantons à tue-tête.
Les kilomètres nous avalons
Sans nous soucier des garçons.
Et quand Laurent veut nous semer
Nous, on lui rigole au nez.
On …. (censuré) …
Il ne nous le montrera plus !
A Gondreville la bonne humeur
Est avec nous à toute heure ;
Avec notre super entraîneur
Michaël le vrai trailer.
Droits d’auteurs : Pierrine, Christelle et Corinne
Il était une fois 26 bleuettes qui avaient décidé de braver la nuit pour inonder les rues gondrevilloises de bonne humeur.
Comme le dit la chanson, elles partirent sans garçons (quoi que les photos de cette aventure nous laissent parfois un peu suspicieux).
Après avoir propagé leurs olas de joie chez quelques habitants et devant leur plus grand fan : Maître pizza,
elles parcoururent ensemble 14 kilomètres à travers ville, chemins et contrées méconnues.
La bonne humeur se propagea à toute la région.
Minuit passé, les lampes des bleuettes arrêtèrent de briller mais c’est désormais toute la ville qui reflète leurs sourires partout disséminés.
Petit supplément : Réponses condensées du jeu Connaissez-vous bien votre club ? :
Le club a été fondé vers 1985/1986 auparavant c'est le foyer rural de Gondreville qui avait alors créé une section de course à pied. Son premier nom ? L’athlétique club de Gondreville présidé par Alain B. A l’époque pas de stade : celui-ci n’a été inauguré qu’en 1995. Aujourd’hui le club compte entre 80 et 90 licenciés pour la section course. Une mention spéciale pour Robert : notre doyen.
4 entraîneurs œuvrent chaque semaine pour nous faire partager un bon moment/souffrir/ progresser/… : Pascal, Michael, Christian, Bernard et Alexandre.
Sous la coordination de Jean-Pierre, l’ACGV soutient l’association des rêves de Lucie http://www.les-reves-de-lucie.fr/le-syndrome-de-rett/ et participe tous les 8 décembre au téléthon de Richardménil. La course de nuit organisée par les filles en octobre est aussi l’occasion de se parer exceptionnellement de rose et de récolter quelques fonds pour soutenir la lutte contre le cancer du sein (un chèque de 150 euros sera remis à la ligue cette année).
Enfin les dates de 2018 à retenir :
Merci à toutes (et tous) pour cette belle soirée.
Laurence
Résumé meeting Saint Mard (Belgique) par coach Bernard.
Premier déplacement bleu sur piste à l'international.
C'est dans la bourgade de Virton à la frontière belge que les bleus allaient goûter pour la première fois au tartan belge.
Qui plus est sur une piste refaites en 2015, flambant neuve, avec de très belles infrastructures.
1h45 de voyage en voiture où je m'essayais à l'accent belge qui virait plus à un accent corse-belge au fur et à mesure des kms.
Damien maîtrise parfaitement l'accent belge et ... québécois ! Ce qui a nous a valu quelques échanges avec Alicia, qui maîtrise aussi l'accent québécois.
Mais inutile de raconter ce qui s'est pas passé dans la voiture de Philou ! Ce qui s'est passé dans la voiture de Philou restera dans la voiture de Philou !
On déjeune tous ensemble dans un restaurant atypique, un ancien cinéma de village reconverti en restaurant, le décor est sympa, mais le régime est de mise avant la compétition !
Tous ou presque ont opté pour un plat léger : salades, soupe,... pates... Et un de nous a craqué en prenant des frites pour le midi...
Seul Christian avait le droit de se faire plaisir dès le midi et il ne s'en priva pas.
L'heure tournait et la pression commençait à monter dans les rangs bleus...
On sort du restaurant vers 13h et 3 bleus vont déjà disputer la première épreuve de sprint le 100m...
Philippe, Alan et Hugo vont en découdre donc avec 4 autres belges...
Présentation des athlètes faites, c'est parti...
Hugo réalise à un départ moyen dans les starts, mais va bien s'accrocher au paquet de belge. Au final 13"00. Déçu mais sans le départ limite, Hugo aurait sans doute
pu rivaliser avec les belges devant !
Alan réalise une course sur 100m, dans ses cordes en 14"05...
Et Philippe échoue de peu de son record personnel, à 4 centièmes exactement en concluant son 100m en 15"62. Il réalise
tout de même son deuxième meilleur chrono.
Un bon échauffement, notre amarda bleue est prête pour en découdre. C'est aussi l'occasion d'établir un premier record du club sur cette distance peu commune : le miles !
Les pronostics vont bon train : Fabrice, Matthieu, Alan... Qui va l'emporter et s'emparer du record du club?
Nous sommes 16 concurrents au départ...dont 6 bleus : Alan, Fabrice, Matthieu, Laurent, Damien et moi.
Ca part vite... Rapidement 4 belges se détachent en tête, un groupe de 5 se constitue derrière les fuyards dont Matthieu, Alan et Fab. Je ne suis pas loin derrière, mais je ne préfère pas de prendre de risque avec mon mollet qui n'est pas à 100%...
Enfin Laurent et Damien prennent part à un départ prudent.
Alan domine le premier tour chez les bleus, mais est rapidement repris par Fab qui va réaliser une grosse course quasiment jusqu'à la fin...
Il mène l'allure à Matthieu qui suit son compagnon de route. Alan commence à se faire un peu distancer mais s'accroche comme il peut.
Passage au 1000 : 3'23 pour Fab et Matthieu, notre duo se présente sur des belles bases. Il reste 600m, la lutte entre nos deux protagonistes est à son maximum.
Alan suit derrière en 3'27 que je talonne en 3'33 (passage au 1000).
Le son de la cloche retentit ! C'est le dernier tour, le dernier 400m : Fabrice toujours devant Matthieu. Matthieu commence à craquer mentalement...
Mais la course va se jouer à 200m de la ligne, Fabrice talonne de près un belge, mais il refuse de le doubler dans le virage pensant qu'il fera l'effort dans la dernière ligne droite...Alors que Matthieu était cuit, il reprend soudain un second souffle voyant
Fabrice à porter de fusil et ne dépassant pas le belge, Matthieu retrouve des couleurs et ses jambes et recolle à Fab.
Fab sent Matt juste derrière et comprend que ce dernier va le crucifier sur la dernière ligne droite en portant une accélération "comme sur un 400"... Impossible à suivre pour Fab...Matthieu s'envole vers le premier record du club du miles !
Résultat : Matthieu termine 7ème de la série en 5'25"48 (le vainqueur gagne la course en 5'05"18), Fabrice est 9ème en 5'30"64.
Je termine en trombe pour ma part, à tel point que je coiffe sur la ligne le chevreuil Alan et nous coupons la ligne dans la même seconde : 5'34"18 (10ème) pour moi et 5'34"76 (11ème) pour lui.
Damien s'est bien battu derrière, il va bien résister à un jeune belge qui va tout faire pour le battre. Mais notre régional de l'étape puisqu'il est à moitié belge a de la ressource et terminera devant le jeune fougueux belge en 6'10"52 (13ème).
Laurent pour sa part, à bien gérer sa course de manière régulière, il n'a pas voulu prendre de risque par rapport à son mollet. Il conclut son miles à la 15ème place en 6'27"64.
A peine le temps de se remettre des émotions, que c'est au tour de nos deux gazelles bleues Alicia et Béné.
Les filles n'auront pas la même densité point de vue concurrence, deux belges contre ... deux françaises...
Le speaker belge va s'en amuser en déclarant plusieurs fois au micro : "la Belgique domine la France", "les deux belges sont bien devant les deux françaises", etc...
Les deux fusées belges vont rapidement faire comprendre à nos deux bleues qu'elles sont au-dessus d'elles en ne tergivisant pas sur le premier tour...Alors qu'Alicia prend la corde en donnant le rythme à Béné qui fait l'extérieur pendant 250m !!!
Qui plus est sur un faux rythme, puisque le rythme est beaucoup trop lent pour le miles.
Béné va reprendre le relais à Alicia et ainsi se remettre en route pour le miles.
Passage au 600 en 2'20, au 1000 en 3'55... Béné continue sur ce bon rythme, Alicia victime de plusieurs points de côté doit baisser pavillon et réduire son allure, elle passe tout de même en 3'59 au 1000!
Alors que les deux belges sont loin devant, Béné va accélérer progressivement et même reprendre un peu de terrain aux deux fuyardes devant ! Le speacker : "Oh la française revient dans la course !" Juste énorme le speacker !
Béné conclut sa course à la troisième position en 6'18"96 alors qu'Alicia qui a perdu beaucoup de terrain dans les 600 derniers mètres conclut en 6'31"77! Bravo à nos deux bleues pour leur course.
C'est au tour des 200m messieurs de se lancer...
On retrouve les mêmes qu'au 100m avec Matthieu en plus.
Cette fois, Hugo réalise un meilleur départ, qui lui vaut d'accrocher le wagon belge... Ceci dit, Hugo commence à sentir le lactique monté au bout de 150m de course et doit lâcher un peu de leste : 26"56 à l'arrivée. Soit à 1 dixième du record du club d'un certain Amaury !
Matthieu est le second bleu derrière à en terminer sur ce 200. Il avait encore la tête au miles (mais aussi les jambes)... 29"12 pour Matt !
Tout comme Alan, pas totalement remis de son miles, qui finit juste derrière Matthieu en 29"22.
Enfin notre Philou bat son record personnel sur 200 en 33"04 en gagnant 1/2 seconde par rapport son record en salle ! Bien Philou !
9 bleu(e)s ont participé ( hier en Belgique ) à un record du monde !!!! #laclasse (dommage pour toi alicia ... 😉 ,ce n'est pas faute de t'avoir motivé). En effet, le club d'athlétisme local de St Mard organisait une tentative de record du nombre de 400m effectué en 24H. Avec 1192 tours de piste soit 476.8 km , le record est amélioré de 18.8 km.#onesttousdespistards #jailafrite
Et toute la troupe ou presque : Alicia !!! Ouh lâcheuse !!! s'en allait à partir au record du monde du nombre de 400m pendant 24h !
Nous avons pu admirer les champions belges, la première à s'élancer n'est d'autre que la championne en belge en titre !!! 57" sur 400 rien que ça !!
Elle est suivie par la troisième belge de cette même discipline... Mais qu'est-ce qu'on fait là?
Mais si, tout le monde peut y participer !!!
Dossard 23 à 32 : c'est nous !!!
Je commençais notre relais en 23ème position de ce début de relais...
Je fais un peu le clown au départ. Sur ce 400 je n'ai pas envie de prendre des risques à cause du mollet. Je conclut donc ce relais en 1'17 satisfait en transmettant le témoin à notre chevreuil Alan.
Alan part comme un chevreuil c'est-à-dire à fond. 1'05 à l'arrivée ! Le chevreuil est en forme !
Troisième larron Matthieu qui n'avait pas l'intention de s'arracher sur ce 400 mais il aura la meilleure performance du groupe en 1'03 (partagée avec Alan qui finira par refaire un tour pendant le concours de Hauteur)
Quatrième Philippe qui craignait ce 400 a finalement réalisé une très belle performance, puisqu'il termine son 400 en 1'25 en se prenant le mur (du 400) au 300m.
Cinquième Hugo, décidemment il est partout notre sprinteur vedette !!! 1'13 pour son premier 400... Pas mal !
Sixième Fabrice réalise un bon 400 en 1'08 loin des standards qu'il a nous habitué et peut-être déjà la tête au concours de hauteur?
Septième Damien conclut un très bon 400 en 1'06, c'est d'ailleurs même son record perso ! Bravo Dam !
Huitième Laurent n'a pas voulu tirer sur son mollet, il a d'ailleurs ressenti un pic au bout de 250m de course. Rien de grave. 1'16. Laurent assure l'essentiel.
Neuvième Béné réalise une jolie performance, partie avec une allure régulière sur ce 400. Elle finit sa course en 1'14. Après un miles, pas mal du tout !!!
Alan a remis donc le couvert en s'alignant une deuxième fois sur le 400, il améliore donc sa première marque de 3 secondes... 1'03 égalité avec Matthieu.
Les bleus ont bien contribué au record du monde, puisque après une trentaine de tours, le relais avec 3' d'avance sur son record du monde !!!
Pendant ce temps-là Philippe s'était aligné sur le concours du poids. Démarrage en douceur, Philippe va améliorer sa marque durant les 4 essais accordés sur le concours. 6m21 au final. C'est un peu loin de son record personnel mais Philippe est satisfait de faire des lancers réguliers au-delà des 6m ! Bravo Philou pour ton premier concours belge !
Ultime épreuve avec un duel au sommet entre notre Fab et Matt. Matthieu a osé défier le sauteur de l'ACGV Fab!
Hugo va également s'essayer en saut en hauteur.
Malheureusement, malgré trois tentatives, Hugo ne parvient pas à valider son saut à 1m10... Simplement puisque il sautait pieds joint alors qu'il ne faut sauter qu'avec un seul pied.
Mais vu la détente qu'il a, avec la bonne technique, Hugo pourra s'envoler vers des barres plus importantes !!!
Le match peut commencer, Matthieu démarre son concours avec une barre à 1m35 qu'il franchit...Alors que Fab débute lui à une barre de 1m40 qu'il efface au premier coup !
Matthieu a pour le coup la pression, mais il va passer les 1m40 avec une aisance remarquable.
Nos deux sauteurs sont à égalité 1m40...Fabrice échoue sa première tentative, Matthieu a l'occasion de prendre l'avantage, mais il échoue à son tour !
Fabrice passe la barre au deuxième essai ! Matthieu va-t-il égaliser? Matthieu s'élance, saute et échoue. Il lui reste un essai.
Malheureusement Matthieu ne parviendra pas à passer les 1m45. Fabrice se voit libérer d'un poids. Il peut donc continuer de façon libérer.
Il égalise son propre record du club plein air à 1m50 mais ne parviendra pas malgré trois tentatives à battre son record en effaçant la barre des 1m55 !!!
Fabrice termine donc 5ème du concours avec un saut à 1m50 et Matthieu 6ème avec 1m40. Le concours se gagnera à la hauteur de 1m85.
Tout ce petit monde se retrouvera à la baraque à frites pour savourer les frites belges (et non ce n'est pas un mythe, elles sont excellentes !!!)
Puis avant de repartir, nous dégustons la bière tradionnelle (hein Béné? lol) Val Dieu.
Une excellente journée passée tous ensemble où nous avons pu mêler convivialité, performance et dégustation.
100km de Millau, récit de Michael Massini.
Nous y voici, enfin !
Millau me trottait dans la tête depuis quelque temps, et au détour d’une conversation avec Bruno Germain, je décide de me lancer.
Bruno devait être de la fête, mais un imprévu physique l’a contraint à reporter ce challenge.
Départ vendredi, pour récupération des dossards en soirée et bien se remettre du trajet.
Je suis accompagné par Isabelle mon épouse (supportrice) et de mon fils Thomas qui me suivra en vélo (une particularité de Millau)
Les derniers jours à faire du jus ont été plutôt consacrés à me soigner d’une bonne rhino, les jambes semblent encore chloroformées, je n’appréhende pas trop la course en elle-même, l’expérience du trail désacralise la distance, mais je sais que sur ces distances rien n’est jamais acquis, les dernières nouvelles ne sont pas très optimismes (pluie éparse) mais ne m’inquiète pas outre mesure. Les quelques infos glanés sur les temps de passage des meneurs d’allures me refroidisse un peu (le 12h veut partir en 32mn au 5km) beaucoup trop vite pour moi (le 12h30 en 34mn au 5km, je trouve ça rapide également, mais bon ,,,)
Après une nuit correcte, on y est. Mes parents se joigne à Isabelle pour former mon groupe de supporters. Thomas part en vélo 1 heure avant moi (9h), il attend mon passage au 7ème km pour me suivre (embouteillage oblige). On se rassemble à 9h30 pour un départ en cortège au son de la fanfare municipale !
On défile dans la rue, on passe devant l’hôtel de ville où la ministre des sports (Laura Flessel) est venue pour l’occasion, certains font même des selfies !
On papote entre coureurs, d’où on vient, le nombre d’édition des 100 km, etc...
Bon 10h, l’heure des braves, c’est parti sous quelques gouttes de pluie, contrairement à mes habitudes je pars légèrement vêtu. Thomas est mon porteur. Il a un sac bien garni avec, entre autres, une veste de pluie au cas où le temps viendrait à faire des caprices.
L’objectif est de terminer, difficile de faire des pronostics, même si ma préparation était faite pour un temps de 12h30, (7mn25 / km)
Le départ est commun avec les marathoniens, ça part vite comme d’habitude, le parcours est en forme de huit, avec une première boucle distance marathon, relativement facile au regard de ce qui nous attend dans la 2ème partie du parcours.
Je freine pour ne pas me laisser emporter par la vague, mais le faux plat descendant est tentant.
Malgré tout, je pars trop vite (6mn25 / km), les jambes ne semblent pas terribles mais ça descend toujours. Je récupère Thomas à Aguessac comme prévu. Il doit faire les ravitos à ma place pour que je ne perde pas de temps. Premier ravito, c’est déjà mort, trop de monde, il ne peut pas y accéder. Celui d’après, pareil (16-17km), je m’arrête prendre quelques choses quand même (banane, pâte de fruit) j’essaie leur boisson isotonique (pas concluant). Ça descend toujours jusqu’au Rozier (20km). Thomas peut enfin accéder au ravito, je passe ma commande, il me l’apporte sur un plateau (plutôt un verre) : un verre de coca (mauvaise idée en courant), j’en ai partout sauf dans la bouche !
On rattrape le meneur d’allure de 14h (c’est bizarre ….)
Après les Roziers fini la descente, on prend un peu d’altitude pour le retour, (6mn25 de moyenne), j’ai fait mon foufou, je sais que ça va faire mal et que je vais le payer ! mais malgré tout je poursuis sur les mêmes allures.
Les quelques gouttes qui nous accompagnaient depuis le départ se transforment en pluie battante (quelques gouttes éparses qu’ils disaient ! Tu parles !) J’enfile ma veste de pluie mais Thomas malgré le coupe-vent du club prend l’eau de toute part ! Il nous reste 75km (ça promet !) S’en suit une période de cafouillage avec les meneurs d’allures, en 5km, je dépasse le meneur du 13h30, puis du 13h (ils avaient 150 m d’écart!) et je passe directement à 12h puis 11h30 !! La pluie a mis un peu la pagaille, je ne m’en occupe pas, je fais ma course, mais me retrouver devant le 11h30 au bout de 30km ne laisse présager rien de bon, tant pis, je m’obstine, on verra. La pluie fait son œuvre, les muscles durcissent, mes supporters ne me reconnaissent même pas au 35ème km sous la grande flotte !
On fait notre petit bonhomme de chemin, on arrive sur Millau pour boucler le marathon. C’est un beau bordel, on court à côté des voitures et camions, nos supporters sont sous un abri bus où les places sont chères !
Le temps que je passe la ligne du marathon, Thomas en profite pour se changer, son caleçon n’était pas étanche ! On vient de faire le plus facile. Je passe en 4h33mn27 au marathon, plus de 20 à 25mn d’avance sur mes pronostics les plus optimismes !
C’est parti pour la 2ème boucle, la route est en faux plat pour sortir de Millau avant d’attaquer une belle difficulté (presque 2 km) qui nous amène sous le pont (de Millau). La pente est importante : je préfère marcher rapidement pour récupérer. Passé le pont, le panneau 50 km (5h28mn) te fait passer dans un autre monde : le plaisir fait place à la douleur. La pluie se calme, je fais la descente à bonne allure. Mon genou gauche commence à me faire souffrir, les jambes sont bien raides, la cuisse me tiraille un peu, je zappe le ravito de St Georges de Luzençon (Thomas s’en occupe). Je me suis bien alimenté au début de course en solide, mais depuis le 35ème je tourne au gel et aux liquides, (non alcoolisés malgré de la bière au ravito !)
La route devient monotone, 7-8 km de faux plat montant interminable qui nous amène au pied de la côte de Tiergue. On croise les premiers (ça me rassure, ils n’ont pas l’air très frais, ils ont quand même 20 km d’avance !).
Enfin St Rome de Cernon (60ème km), un ravito géré comme d’habitude, la famille qui m’encourage (ils ont du mérite !) Je suis déjà bien entamé, j'accueille avec soulagement les premières pentes de la montée de Tiergue (je vais pouvoir récupérer un peu en marchant).
Vu la pente, personne ne court. Je monte à bonne allure. Ça dure, ça dure, ça s’arrête quand ? dans 3km! Je repère la ligne des 80 km dans la descente de retour. Arrivé en haut, je tente de relancer. Le changement d’allure n’a pas convenu à mon genou souffreteux. Je tente 2-3 fois de repartir avant que la douleur soit supportable, à l’allure vertigineuse de 8-9km/h. C’est reparti... pancarte « St Afrique 6km » ça commence en faux plat descendant. Au premier carrefour une quinzaine de personnes hurle mon nom, Thomas est sur le cul ! « Ils te connaissent d’où ? » Je ne sais pas … mais que c’est bon ! J’aurai la réponse au retour en les voyant consulter le journal des engagés ! Je repère bien la descente pour pouvoir gérer au mieux la future montée !
Je descends à bonne allure, 11-12km/h et je récupère pas mal de monde. Mes jambes brûlent, mon genou souffre, j’ai un point de côté, mais j’avance !
St-Afrique, le coureur et son suiveur sont séparés, je décide de prendre quelques victuailles à la volée : saucisson (j’avais envie de sel !), pain au fruit et banane. Cela dure quelques secondes et je repars : je sais ce qui m’attend, au haut de Tiergue, je vois l’arrivée !
C’est partie pour 6km d’ascension (un peu moins difficile que la précédente) mais qui n’autorise pas la marche, j’avais repéré quelques portions un peu moins pentues ou j’essaye de faire une centaine de mètres en trottinant. Dès que la pente s’adoucit, j’arrive à relancer pour me hisser au sommet.
C’est reparti pour la descente ... et bien non ... le genou ne veut pas ! Je sens qu’il coince vraiment fort. J’ai du mal à marcher. Thomas me lance un regard inquiet.
Allez ! Allez ! J’aimerai bien. Je regarde ma montre : 9h de course. Je fais 4-5 essais avant que ce ne soit supportable et je repars. La descente va faire mal ! Tout le monde grimace. Je descends à bonne allure (11km/h). Je sers les dents. Je reprends un peu de monde. En bas, m’attend la famille pour un dernier soutien avant la ligne. Je les vois, ils ne ménagent pas leurs encouragements, il reste 18km ! C’est le retour sur cette longue portion monotone (heureusement en faux plat descendant cette fois). La nuit tombe et les frontales s’allument. J’attends avec impatience les lumières du village de St Georges de Luzençon qui cassent cette monotonie. On zappe le ravito. J’ai ce qu’il faut dans le sac pour aller au bout.
Dernière grosse difficulté avec l’ascension qui nous amène sous le pont de Millau.
Je marche comme tout le monde, je reprends des forces pour la dernière ligne droite. Il fait nuit noire. On voit juste les piliers du pont illuminés. Je croise encore 1 ou 2 personnes en sens inverse (ils ont encore 50km à faire, j’ai mal pour eux !).
Arrivé en haut on voit Millau, encore 8 km, ça va le faire !
Thomas regarde derrière, on a le meneur d’allure de 11h30 à 100m aux fesses ! « Tu peux faire un super temps » qu’il me dit. J’en suis conscient : ce sera peut-être la seule fois que j’ai la possibilité de passer sous les 11h30 !!
Je suis cuit. La descente se fait à bonne allure (11-12km/h), les jambes hurlent, la respiration devient animal !
Arrivé dans Millau, dernier ravito, je zappe. Je m’accroche, le mental tient. Je double un concurrent qui m’encourage. Je ne dois pas être beau ! Je traverse le Tarn, il reste 2km de faux plats. Thomas ne ménage pas ses encouragements ! c’est long ! Plus c’est long, plus c’est bon! (pas là!) On court entre les voitures et la circulation. Je perds un moment Thomas à cause d’un camion, dernière ligne droite avant d’entrer dans le parc d’arrivée.
A l'entrée du parc, on nous sépare (quelle déception, j’aurais tellement aimé passer la ligne d’arrivée avec lui!), il me lance ses derniers encouragements, je lâche rien !
Je rentre dans la salle des sports où est l’arrivée, Isabelle m’attend depuis 30mn pour me prendre en photo avec le chrono (quelle patience!). Je ne suis pas à mon avantage, je passe la ligne soulagée. Le chrono est inespéré : 11h28mn22s ! Toute la famille est là et me congratule, contente que je ne termine pas trop tard ! J’embrasse chaleureusement mon ange bleu qui s’est dévoué pour moi pendant toute cette course. Le résultat est aussi le sien : il nous laisse tous les deux des souvenirs pour toute une vie !
Un grand merci à toutes les bleues et tous les bleus qui ont eu une petite pensée ou envoyé un petit message, merci à vous !
Récit Didier L:
Petit résumé du trail des hautes mynes au Thillot 88.
25 kms et 1000 d+ sous un temps magnifique. Lorsque je me présente au départ, j'apprends que cette course sert de support au championnat de trail vosgien. Et à voir les concurrents, je me pose beaucoup de question. Mais bon, je suis là et on verra bien. Départ à 09H10, les trois quarts du peloton partent comme des fusées. Je me retrouve vite derrière. Mais la prudence au départ est ma mise de fond pour la suite. Bien content de ma première partie de course, car le plus gros du dénivelé est derrière moi. Je me lâche dans la deuxième partie, beaucoup plus roulante. Des points de vue magnifiques et après 03H05 d’effort, je passe la ligne d'arrivée. Troisième V3. De bonnes sensations tout le long du parcours. Un trail que je recommande aux traileurs.
Récit Nathalie et Sebastien.
Nous sommes de retour sur quelques courses pour ce dernier semestre dans le cadre de notre préparation marathon pour New York avec notre présence dimanche au semi-Marathon de Sélestat. Arrivés la veille dans une sympathique chambre d’hôtes à 500m du départ et un bon repas typiquement Alsacien mais pas forcément en adéquation avec une course le lendemain...
Nous sommes sur la ligne du départ à 8h30 avec 500 autres coureurs sous un beau soleil et un peu de fraîcheur : Le temps est idéal pour une course.
Les 10 premiers kilomètres nous font découvrir la ville de Sélestat puis le parcours nous amène dans des chemins à travers des champs de maïs pour finir au palais des sports de la ville. Parcours assez roulant et agréable. Quant aux spectateurs alsaciens, on les cherche encore : soit ils faisaient la grâce mat soit ils étaient à la messe !!
Notre objectif était d’être régulier et de peaufiner la préparation. Mission accomplie, maintenant dernière ligne droite avant le 5 novembre avec dans 2 semaines un petit tour au Run in Reims.
J'avais noté depuis plusieurs semaines cette course organisée par ASO pour trois raisons. La première ma société participait à l'événement, la deuxième je ne connaissais pas bien Lyon et la troisième je cherchais un objectif pour cette rentrée, passer sous les 1h20 sur semi.
Nous voilà arrivés la veille sous un déluge qui ne présageait rien de bon pour le lendemain... parapluies et bottes pour récupérer le dossard en hypercentre de Lyon ☹️.
Le concept est simple 3 distances, marathon, semi-marathon et 10km. Les départs du marathon et du semi sont communs, la séparation se fera au niveau du tunnel. Départ à 8h30 pour le marathon et le semi pour quelques 16000 coureurs. Le départ du 10 est à 11h30 pour les 17500 participants.
Nous voilà donc rendu à quelques minutes du départ sous un ciel Clément, je rejoins mon sas avec mon tee-shirt jetable (merci benjamin 😉) qui me permet de rester au chaud avant le départ. Sur la ligne je retrouve quelques visages connus en lorraine.
Le départ est donné c'est parti vite. Le parcours est roulant sur les quais de la Saône, on trouve tout de même une belle bosse juste après le panneau 10 kms que je passe en 36min15sec. L'originalité du parcours est le passage dans le tube de La Croix Rousse. La fin du parcours est plus sympa, avec un passage devant l'hôtel de ville et dans les belles rues commerçantes de Lyon.
Au final 1h17min15, 43ème/11164 objectif atteint j'améliore mon temps de 5min41. L'entraînement a payé 👍.
Récit Izabel :
Pour sa sixième année d'existence, il y avait de l'affluence aux foulées de l'embanie. Le soleil y était présent permettant ainsi de faire un pique-nique familial puis une petite sieste avant l'échauffement :-).
Sur la course des AS féminines, parcours de 7 160 m, j'étais la seule bleue. Malgré une petite distance, je trouve ce parcours difficile avec ses 4 bosses. Malgré tout, je termine 5ème sur 175 participantes, 1ère M1 en 32'14.
En ce qui concerne les hommes, le parcours est de 9 230 m. Parmi les 343 participants masculins, figuraient Alain MARCHAL et Robert MARIE, toujours aussi vaillant et charmant.
Alain se classe 218 ème en 46'59 et Robert 243 ème en 48'20.
Sur la marche populaire, 2 050 m, Odile MONDESIR et Raphaël GALANTE ont représenté notre club parmi les 98 participants. Raphaël se classe 15ème en 10'48 et Odile 17ème en 11'31.
Trail de 24,5 Km et 720 D+
Résumé de Sandrine W.
Comme à chaque fois que je fais une course un dimanche je râle de devoir me lever surtout quand on fait la fête le samedi soir 😪
Dom, lui est toujours motivé...il m'épuise. .lol
Après le trajet (où j ai prolongé ma nuit hihi ) nous arrivons à Entrange .
La bas on retrouve Laurent et Christophe, on déconne un peu..et hop départ pour 24 km en mode sortie longue pour nous en vue de notre prépa marathon. Un super parcours que nous referons sûrement l'an prochain.
Résumé de Laurent B
Un p’tit trail comme on les aime ! C’est leur deuxième, ils nous font penser un peu à l’ACGV avec son premier trail de Hazelle.
Christophe G qui me conduit, a pensé à tout, un croissant m’attend dans la voiture Coool.
La logistique du trail est très bien bordée, gymnase chaud, accueil café et gâteaux, des bénévoles très sympas.
Nous sommes 250 au départ du 24.km Un parcours très roulant que le premier va boucler en 1H42 et 14.4 km/h de moyenne ! De beaux singles sur les hauteurs d’Entrange avec une lumière magnifique à travers le brouillard qui se lève et laisse la place à un grand ciel bleu.
La course se gère facilement sans grande difficulté, mis à part un caillou qui a traversé devant Toph et qui a percuté sa malléole. Mais pas de souci de ce côté-là, dès l’après midi c’était glace et électrodes, il va nous revenir en pleine forme. Mais vous avouerez que c’est anormal de laisser les cailloux en liberté.
A l’arrivée comme d’hab, une tite binouze avec Toph en guise de réhydratation !
Comme Sandrine A REFAIRE l’an prochain.
Résultats
225 CABLÉ Dominique 03:05:46 26V2 M 7,91 km/h
224 WARION Sandrine 03:05:46 15V1 F 7,91 km/h
159 GALLIMARD Christophe 02:39:40 18V2 M 9,21 km/h
69 BÉGLÉ Laurent 02:19:06 8V2 M 10,57 km/h
Voici le résumé de mon 10km le lion de Belfort:
Belfort plus de 2 heures de route ! Mais pourquoi je vais courir là-bas ? Simplement parce que ma meilleure amie n’habite pas loin et que j’en profite pour aller faire un petit run avec elle et son mari.
Me voilà partie de si bon matin (bon j’avais dormi la veille chez mes amis 😜) le parcours ayant été avancé au matin cause grosse chaleur depuis des années les après-midis. Cool très bon temps pour courir !
Arrivée sur Montbéliard pour laisser la voiture, j’arrive à la navette avec 1h d’avance pour aller jusqu’au départ sachant qu’il y a environ 1/4h maxi de route ! Tranquille j’ai le temps !!! Mais quand j’arrive à cette navette pfiouuuu il y avait un monde dingue ....entre les départs du 10 et ceux du semi (environ 3600 participants sur les 2 courses) bref le vrai cafouillage !!! Je monte dans le bus 1/2 heure après et j’arrive à 9h25 pour un départ à 9h30 sachant qu’il fallait que je fasse encore 800m avant la ligne de départ et qu’un petit pipi s’imposait !!! Bah voilà petit échauffement en trombe 😂
Bref je vous laisse imaginer la suite ...je suis arrivée en retard au départ je suis passée à côté de l’arche pensant que le départ était plus loin et Oui la vraie blonde 🤦♀️ je demande à quelqu’un où était le départ il me dit bah derrière vous ...aïe j’avais déjà fait 200 m je retourne pour biper mon dossard et je repars ...j’avais au moins 500 m de retard sur les derniers !!!! J’étais sur le point de ne pas y aller et puis je me suis dit tu n’as pas fait tout ça pour rien et là je commence à remonter je ne sais pas combien de personnes...ma tante qui est du coin était au 1er ravitaillement était étonnée que j’étais assez loin...évidemment mais la blonde a de la ressource et remonte tout doucement au classement pour arriver en 53’ (699/1461) en temps réel et en officiel 56’ !!! En temps officiel mon classement aurait été 511ème !!!
Voilà ce fût tout de même une belle journée certes un peu chaotique au départ, un vrai sketch mais de bons souvenirs et j’ai quand même gagné 3’ par rapport à l’année dernière donc contente ✌️💪👍
Bisous bonne soirée
Annabelle
Voilà ce fût tout de même une belle journée certes un peu chaotique au départ, un vrai sketch mais de bons souvenirs et j’ai quand même gagné 3’ par rapport à l’année dernière donc contente ✌️💪👍
Bisous
Annabelle
TOUS LES MARDIS, MERCREDIS, JEUDIS
A PARTIR DE 18H00 AU STADE DE L'AVENIR.
A JOUR AU 26/05/2022