Compte rendu Alexandre Clop:
Sur mon planning de courses de décembre, j’avais coché ( et m'étais inscrit) aux deux courses des foulées des pères et mères Noel de st Max.
C'était avant qu'une autre course me fasse de l'œil, un marathon dans la région de Béziers dont c'était la première édition, et dont l'originalité était d'avoir le premier semi sur route, avec une boucle revenant au point de départ, ou l'on pouvait changer de chaussures afin d'attaquer le second semi, lui en mode trail.
C'était l'occasion d'aller chercher quelques degrés supplémentaires, et de retrouver quelques amis de courirlemonde.org qui avaient eu aussi décidé de tester cette première édition.
Banco, je laissais donc tomber les pères Noël pour aller courir mon 12ème et dernier marathon de l'année, et par la même occasion manger du dénivelé sous une météo un peu plus clémente.
Après une petite sortie d'échauffement d'une dizaine de kil la veille et une courte nuit ( soirée bowling qui s'est éternisée)nous voila le jour J.
Avec tout juste un peu plus de 4h de sommeil, on ne peut pas dire que je sois dans des conditions idéales, mais bon... Le froid du petit matin va nous aider à nous réveiller....
J'ai décidé de partir directement en chaussures de trail, un modèle léger de chez La Sportiva, suffisamment souple pour pouvoir dérouler sur la partie route, mais avec suffisamment d'accroche pour la partie trail. Objectif partir relativement " rapidement" sur la partie route et gérer la partie trail ensuite.
Les 400m de D+'du premier semi font mal, ça monte, ça descend, ça remonte ,et hop demi-tour pour un retour en sens inverse, sur une petite route sympa aux allures de col miniature.
L'autre originalité de cette première édition c'est que le parcours a été tenu secret ,a part le denivelé on ne sait pas grand chose!
Je boucle le premier semi aux environ d'1h45,pas trop, loin de mon objectif. Ensuite on attaque les choses sérieuses,700m de D+ sur majoritairement du monotrace, avec beaucoup de caillasses, et quelques belles bosses, dont le mur des costauds au 28ème, un raidillon genre lit de torrent asséché ...ça pique! Dans les passages dans la garrigue ça sent bon le thym..ne manque que les cigales!
Au final 4h30 d'effort, avec le soleil en prime.
Avant de reprendre le train vers Nancy le lendemain matin, sortie de décrassage sur les terres du traileur Antoine Guillon et de sa course la 6666 occitane.
Un chouette WE entre potes!