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13 avril 2017 4 13 /04 /avril /2017 10:02
Nat et Seb. Finishers

Nat et Seb. Finishers

Le récit par Nathalie P: de notre dernier Marathon : pour ma part c'est le troisième en 1 année (Paris, Frankfurt, Paris).

Trois jours avant le départ, je marche en direction du bureau en mode printanière (petite chaussures...) et hop mon genou se dérobe !! Ce satané ligament me rappelle qu'il est là... donc je suis très inquiète car je passe trois jours avec des douleurs et de gros doutes sur ma participation. Mais je décide d'y aller coûte que coûte avec le port de ma genouillère.

Dimanche 9:15, nous sommes tous les deux sur la ligne de départ avec deux amis qui font leur premier Marathon.
Le soleil est au rdv avec plus de 49 000 coureurs, c'est noir de monde. Ça bouchonne pour rentrer dans notre sas des 4 heures, mais nous partons quasi à l'heure avec comme l'année dernière une énorme ambiance ! Beaucoup de spectateurs tout au long du parcours, de la musique et des animations...
Notre objectif était de 5:20/km, allure que nous arrivons à maintenir ensemble jusqu'au 26km.
C'est à ce moment que
Sebastien n'arrive plus à tenir l'allure et nous nous séparons avec un gros pincement au cœur.
Seb supporte moins bien la chaleur que moi.
Il faut souligner qu'au départ de la course il fait 10 degré pour finir à 26 degré...

Je maintiens mon allure jusqu'au 35ème km, où là coup de moins bien avec ampoules et douleurs au genou mais je m'accroche... je m'hydrate, prends un gel et retrouve un peu de jambes pour entrer dans le bois de Boulogne où c'est l'hécatombe autour de moi avec des malaises et des coureurs qui marchent, des ambulances...
Je m'accroche pour franchir la ligne d'arrivée en
3:58:07. Qu'en à Seb, il termine en 4:17:02.

Maintenant place à la récupération, notre prochain Marathon ça sera New-York (à moins qu'on en trouve un avant...).
Seb a une revanche à prendre 😉.

Heureux.

Heureux.

Récit Michael Massini:

Petit WE à Paris pour plusieurs bleus afin de se frotter au mythique marathon de Paris.

Arrivé pour ma part le samedi afin de récupérer mon dossard et de humer l’esprit running qui a envahi la capitale. La famille est de la partie ainsi qu’Alex J (initialement inscrit mais blessé) qui vient tâter le terrain en vue de futurs exploits et qui va se transformer en supporter ACGViste !

Dimanche, fini la rigolade, place à la sueur et à l’effort !

Arrivé de bonne heure dans le sas de départ, no stress, temps estival, une belle journée s’annonce ! Je cherche du regard un bleu égaré ou une tête connue mais personne à l’horizon !

Je réponds à quelques sms de bleus qui m’encouragent (merci à vous !) La masse de coureur est impressionnante mais l’organisation au top ! On se croirait au tour de France en haut d’un col !

Le départ se fait à une allure correcte en légère descente, la machine va pouvoir chauffer tranquillement, les supporters sont en place, la famille est disséminé sur la parcours pour participer à la fête, les appareils photo crépitent, on est encore frais et beau (enfin pas tous et ça va pas durer !)

Km 5 : jusqu’ici tout va bien. Km 10 : allure correcte mais les sensations sont moyennes, je regarde un peu autour histoire de profiter de la capitale autrement.

Km 15 je vais devoir revoir mes ambitions à la baisse, les forces diminuent à vu d’œil !

Km 20 j’oublie le chrono et je passe en mode trail (le rythme baisse inexorablement et j’en suis pas à la moitié, mauvaise journée en perspective, c’est pas la 1ère fois !)

Du km 20 au km 30 : fin du rêve , retour à la réalité, je rentre en coma runnistique ! rien dans les jambes ! J’esquisse un sourire ou un petit geste à mes supporters (c’est juste une façade !), tous les ravitos sont pris avec soulagement, je bois et m’arrête à chaque station (c’était que de l’eau pour ceux qui en doutaient !)

Du km 30 au km 35 : léger mieux, j’arrive à faire 3-4km sans m’effondrer.

Km 35 : effondrement qui ne tarde pas à arriver, plus rien, jambes, têtes, les forces s'évanouissent mais le renoncement n’est pas négociable !

les derniers Km sont jonchés de coureurs déshydratés, soignés, perfusés tel un champ de bataille, j’ai une pensée pour ce coureur perfusé à 300m de l’arrivée et qui n’a pas franchi la ligne.

Je franchis la ligne avec soulagement au bout de 4h19mn4s record battu !

Mais il y aura d’autres batailles……

Bravo aux autres bleus présents sur la course, à ma connaissance Romain LACOUR qui a battu son record 2h54mn14s c'est un autre monde, Nathalie Provins-Génins qui passe sous les 4h  (3h58mn7s) malgré des douleurs aux genoux respect Madame !

Sébastien Provins finisher en 4h17mn2s et Rémi ANTOINE en  4h15mn10s,

Et notre marathon man Alexandre CLOP en 3h58, bravo à tous !

 

AU BOUT LA RECOMPENSE.

AU BOUT LA RECOMPENSE.

Tout petit commentaire de Romain L:

Voila c fait 565/47000 objectif réalisé même si il est vrai que les 10 derniers kil étaient chaud certains payent cher le manque d eau 2h54

Chrono Romain.Chrono Romain.

Chrono Romain.

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commentaires

B
Bravo à tous! Vous êtes finishers du marathon de Paris!! C'est beau de le faire en couple, bon marathon à New York, sans décrocher l'un de l'autre! Je sais que Michaël ne restera pas sur un chrono qui le titille : ce sera pour le prochain, pas d'inquiétude! Bravo aux autres bleus qui ont fait cette course! Soyez tous fiers (il y en a tellement qui ne sont pas encore prêts à franchir ce cap...)
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P
Bravo , et les tourments ne font qu'augmenter la fierté de la réussite . Bravo.
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