Cr 6 jours et semi du ventoux

Pour résumer les 6 jours ça va être rapide, 3 bonnes 3 et 3 étapes dans le dur.

Une étape à villey le sec ou je lâche vite à la moindre difficulté et une fin d’étape chaotique.

Une seconde à bicqueley ou j’arrive enfin à courir à mon niveau je reprends confiance et recolle proche du top 10 je me dis que maintenant il ne faut plus lâcher. Mais le lendemain au réveil je me retrouve avec un gros mal de gorge et de la fièvre malgrè un traitement toute la journée le soir fut un véritable calvaire je ne lache pas pour l’équipe mais je suis loin, très loin…

La journée de repos fait du bien et c’est toujours avec un mal de gorge que je dois courir jeudi et vendredi mais arrive tout de même à sortir 2 bonnes étapes sur des parcours qui me correspondent bien, mais à Jaillon la fièvre revient et le mal de gorge est plus intense et la chaleur n’arrange rien. J’essaye tout de même de coller pour conserver ma place mais au bout de 5km gros coup de chaud et je frôle l’abandon, obligé de réguler fortement et finir comme je peux.

Des 6 jours en mode montagne russe ou rien n’aura été simple mais il faudra noter une belle première place par équipe pour l’acgv mission impossible, une grosse équipe où chacun n’aura rien lâcher du début à la fin.

Mais bon cela aura été une belle semaine de prépa pour ce qui m’attend: le semi marathon du mont ventoux. Le semi marathon le plus dur d’Europe, 0m de plat, 0m de descente et 1600 de dénivelé positif, bien evidemment quelque chose qui me correspond moi qui adore les monter. J’y vais finalement avec aucune pression, un peu d’appréhension en voyant le sommet en arrivant le samedi mais celle ci est vite passer car les objectifs sont simples:

prendre un maximum de plaisirs, kiffer le moment, marcher le moins possible et faire le meilleur temps possible sans pression de chrono et courir sans regarder le chrono ça fait du bien par moment. Une stratégie simple: courir à la sensation et au cardio en restant dans les bonnes zones pour pas exploser, une gorger de boisson iso toutes les 10min et un gel tout les 5km que je respecte à la lettre.

8h c’est le départ, un départ très prudent ça sera bête de ce cramer sur les 6 premiers km qui sont sur le papier les plus roulants, effectivement ils se passent très bien puis vient le premier virage et la la course commence. Les pentes entre 8 et 10% pointent leurs bouts de leurs nez, il faut résister pour ne pas marcher je découpe alors la course par étapes en me disant de courir jusqu’au virage là puis l’autre et encore l’autre et ça jusqu’au 19eme où je m’arrête quelques secondes pour prendre de l’eau au ravito,

je marche une dizaine de mètres pour prendre le temps de boire et je relance l’objectif de marcher le moins possible est si proche pour ne pas se réaliser. Puis arrive la dernière ligne droite ou je retrouve ma mère et Manon il reste 200m ça me boost pour finir sur cette partie loin d’être évidente il y aura fallu déconnecter le cerveau pendant les 3 derniers km qui sont très dur à cause du vent et de la pente que ne cesse de s’élever.

Résultat final 255eme/1600, 2h16min50sec pour 6min24/km un temps pour lequel j’aurais signé sans hésiter avant de me lancer sur cette ascension. Une course où j’ai pris du kiff du début à la fin et ça faisait bien longtemps que ça n’étais pas arrivé depuis quelques temps. Maintenant place à quelques semaines de récup aussi bien physique que mental avant de repartir pour d’autres objectifs en fin d’année.