Récit Fabrice H :
Première internationale pour ma part en ce samedi 27 mai puisque je participais à ma première course hors de nos frontières. La 12ème édition du marathon du Luxembourg, couru en semi nocturne avec un départ à 19h, n’était pas l’épreuve ou le chrono allait flamber .En effet, le parcours intra-muros exigeant et la température élevée même en fin de journée, ne laissait guère de doute quant à l’issue de la course. L’essentiel était ailleurs, profiter un maximum de l’instant et apprécier les lieux et monuments du quartier d’affaire ou du centre historique. La ferveur populaire et la foule massée quasiment tout au long du parcours donnait l’énergie pour avancer encore et encore. Il en fallait pour gérer la chaleur, en particulier sur les premières heures. A ce propos bon nombre d’habitants n’ont pas hésité à sortir leur tuyau d’arrosage pour nous aspergeant à notre plus grand bonheur .Une fois la nuit tombée et l’atmosphère un peu rafraichie, les flambeaux, bougies et autres feux de Bengale donnaient un caractère particulier à ce marathon. Les 7 derniers kilomètres en faux plat montant, paraissaient interminables dans la pénombre luxembourgeoise. La vue de La Coque, centre sportif de 46000m2, lieu de départ et d’arrivée, signifiait la fin de l’aventure.
Ma 336ème place /951 était anecdotique et les 4h08’17 me confirmait que ce marathon n’est décidément pas facile à appréhender. Et lorsque l’on dit que chaque marathon est un défi et une aventure, cette expression est loin d’être galvaudée. Dans tous les cas, malgré les conditions climatiques et le profil du terrain, pas de regrets, que de beaux souvenirs ancrés dans mon esprit.