27 novembre 2015
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09:39
1er marathon : le Beaujolais
Tout commence le week-end des 100 km de Mécleuves où Slyver, notre ami Auvergnat que j'ai accompagné en vélo, me dit : "la prochaine fois qu'on se voit, il faut que tu aies fait un marathon". Ce n'est pas le premier à me dire que j'en suis capable, d'ailleurs Nono aborde régulièrement le sujet, mais bon... pas sûre d'être vraiment prête à passer ce cap. Je lui ai répondu que je n'étais pas pressée et que si j'en faisais un un jour, ce serait un festif pour ne pas avoir la pression. Slyver est déjà inscrit au Beaujolais et quelques jours plus tard, Nono me tend la feuille d'inscription en me laissant le choix : semi ou marathon ? J'hésite un moment et finalement je décide de tenter le coup pour le marathon.
Après 3 mois de préparation, je me suis un peu trop donnée au dernier entraînement, du coup je ressens une grosse fatigue et les doutes commencent à m'envahir... pas cool à une semaine 1/2 du marathon. Le week-end qui suit, mon moral en a pris un coup avec les attentats et pour couronner le tout, la météo annoncée pour le marathon n'est franchement pas terrible : je crains de ne pas avoir le mental nécessaire si jamais il pleut pendant 42 bornes :-( C'était sans compter sur les messages d'encouragement d'Etienne, Dorothée, La Puce, ..., mon club. Un grand merci à eux.
Enfin, c'est le jour J et bizzarement, je suis sereine ; de toute façon, on verra bien. En allant chercher nos dossards, on croise Cathy et Dan de notre ancien club et on retrouve Slyver qui a dormi sur place. Le temps de prendre les affaires nécessaires à la voiture et on monte dans le bus, avec Nono et Slyver, direction le départ. Arrivés au gymnase, on voit plusieurs ami(e)s à Nono (Dany, Stéphanie, Fabie...), on papote, on se déguise, on pose pour les photos, il y a une bonne ambiance pendant que dehors, il tombe des cordes :-(
Tout commence le week-end des 100 km de Mécleuves où Slyver, notre ami Auvergnat que j'ai accompagné en vélo, me dit : "la prochaine fois qu'on se voit, il faut que tu aies fait un marathon". Ce n'est pas le premier à me dire que j'en suis capable, d'ailleurs Nono aborde régulièrement le sujet, mais bon... pas sûre d'être vraiment prête à passer ce cap. Je lui ai répondu que je n'étais pas pressée et que si j'en faisais un un jour, ce serait un festif pour ne pas avoir la pression. Slyver est déjà inscrit au Beaujolais et quelques jours plus tard, Nono me tend la feuille d'inscription en me laissant le choix : semi ou marathon ? J'hésite un moment et finalement je décide de tenter le coup pour le marathon.
Après 3 mois de préparation, je me suis un peu trop donnée au dernier entraînement, du coup je ressens une grosse fatigue et les doutes commencent à m'envahir... pas cool à une semaine 1/2 du marathon. Le week-end qui suit, mon moral en a pris un coup avec les attentats et pour couronner le tout, la météo annoncée pour le marathon n'est franchement pas terrible : je crains de ne pas avoir le mental nécessaire si jamais il pleut pendant 42 bornes :-( C'était sans compter sur les messages d'encouragement d'Etienne, Dorothée, La Puce, ..., mon club. Un grand merci à eux.
Enfin, c'est le jour J et bizzarement, je suis sereine ; de toute façon, on verra bien. En allant chercher nos dossards, on croise Cathy et Dan de notre ancien club et on retrouve Slyver qui a dormi sur place. Le temps de prendre les affaires nécessaires à la voiture et on monte dans le bus, avec Nono et Slyver, direction le départ. Arrivés au gymnase, on voit plusieurs ami(e)s à Nono (Dany, Stéphanie, Fabie...), on papote, on se déguise, on pose pour les photos, il y a une bonne ambiance pendant que dehors, il tombe des cordes :-(
Bon, c'est pas tout ça, mais il est l'heure d'aller sur la ligne de départ. Ouf ! la pluie s'est arrêtée:-) Nono me rappelle qu'un 1er marathon, il faut juste le terminer, que le temps mis est secondaire et que le marathon du Beaujolais n'est pas un marathon facile, qu'il serait plus raisonnable que je vise moins de 5h plutôt que 4h30, ça m'éviterait d'être déçue. J'essaie de faire rentrer ça dans ma p'tite tête de mule. De toute façon, j'ai décidé de le faire au ressenti sans trop regarder mon cardio. Un p'tit bisou, on se souhaite une bonne course et zou, le départ est donné, c'est parti !!!
Au début, on est ensemble tous les 3, mais très vite Nono la piplette retrouve un copain avec qui il reste un peu. Pendant ce temps, avec Slyver, on avance. On sera ensemble quelques km, jusqu'à ce que M. m'abandonne pour une envie pressante. L'histoire ne nous dit pas comment il s'est débrouillé avec sa combinaison... mdr, toujours est-il qu'il ne m'a pas rattrapée.
Je cours donc seule ; il se met à tomber une bonne averse et il y a pas mal de vent, alors j'enfile mon coupe-vent que j'avais noué à la taille. Un coureur entame la conversation, il fait son 1er marathon aussi et est originaire de Metz, mais vit désormais dans le sud. On va courir ensemble un moment, mais on se perd de vue à un ravito. Tant pis, je repars seule, enfin pas vraiment, il y a toujours du monde à proximité. Je m'oblige à boire un peu et à manger une bricole aux ravitos, les km avancent assez vite et il ne pleut plus.
Arrivée au 22e km, génial, une pancarte indique des toilettes :-) A mi parcours, c'est le top. Bon, j'ai perdu un peu de temps et du coup je retrouve des coureurs que j'avais doublés auparavant, grrr. J'arrive au ravito des fraises Tagada... miam c'est trop bon !!! Promis, j'ai été sage, je n'ai pas abusé. La prochaine fois, je prévois un p'tit sac pour faire mes provisions en cas d'hypoglycémie :-)
Je reprend ma route et je retrouve le coureur du Sud. On fera quelques km ensemble avant qu'il ne me laisse partir pour une envie pressante... décidément :-) Pas grave, je suis bien dans ma tête, j'ai bien les jambes un peu douloureuses au niveau des genoux, mais pas question d'avoir des idées négatives : je continue de courir en pensant à Etienne et ses 75 marathons - respect - et à toutes les personnes qui m'ont encouragées, qui ont un mental d'enfer et réalisent de superbes exploits - chapeau bas - donc moi, même pas mal, je vais au bout !
Un coureur s'approche de moi au 33e km, me met la main aux fesses (nanméo !) et me dit : "ne lâche rien, c'est bon"... c'est mon Nono :-) Slyver arrive à ma gauche et m'encourage, une tape dans les mains et les voilà partis. Je continue toujours ma course, juste un mini arrêt aux ravitos et je repars en courant à chaque fois. Au 37e km, je jette un oeil à mon cardio et je commence à calculer que 4h30, ça devrait être jouable, alors on ne lâche rien !!! Une petite averse au 38e, même pas peur !
J'arrive en ville et là je sais que l'arrivée approche, j'ai fait le semi l'an dernier. Et quand je vois enfin la descente, j'ai encore assez de jambes pour accélérer, en plus avec tout ces supporters, ça booste. Je double quelques coureurs, rien ne peut m'arrêter, j'aperçois le temps noté sur le chrono de l'arrivée : 4h29, je dois me dépêcher : je passe la ligne en 4h29'30'' (officiel), 4h26'44 (réel) :-) Yesss !!!! j'ai réussi, je suis marathonienne et en plus en moins de 4h30, que du bonheur. Je suis sur un petit nuage, trop contente :-) A refaire.
Au début, on est ensemble tous les 3, mais très vite Nono la piplette retrouve un copain avec qui il reste un peu. Pendant ce temps, avec Slyver, on avance. On sera ensemble quelques km, jusqu'à ce que M. m'abandonne pour une envie pressante. L'histoire ne nous dit pas comment il s'est débrouillé avec sa combinaison... mdr, toujours est-il qu'il ne m'a pas rattrapée.
Je cours donc seule ; il se met à tomber une bonne averse et il y a pas mal de vent, alors j'enfile mon coupe-vent que j'avais noué à la taille. Un coureur entame la conversation, il fait son 1er marathon aussi et est originaire de Metz, mais vit désormais dans le sud. On va courir ensemble un moment, mais on se perd de vue à un ravito. Tant pis, je repars seule, enfin pas vraiment, il y a toujours du monde à proximité. Je m'oblige à boire un peu et à manger une bricole aux ravitos, les km avancent assez vite et il ne pleut plus.
Arrivée au 22e km, génial, une pancarte indique des toilettes :-) A mi parcours, c'est le top. Bon, j'ai perdu un peu de temps et du coup je retrouve des coureurs que j'avais doublés auparavant, grrr. J'arrive au ravito des fraises Tagada... miam c'est trop bon !!! Promis, j'ai été sage, je n'ai pas abusé. La prochaine fois, je prévois un p'tit sac pour faire mes provisions en cas d'hypoglycémie :-)
Je reprend ma route et je retrouve le coureur du Sud. On fera quelques km ensemble avant qu'il ne me laisse partir pour une envie pressante... décidément :-) Pas grave, je suis bien dans ma tête, j'ai bien les jambes un peu douloureuses au niveau des genoux, mais pas question d'avoir des idées négatives : je continue de courir en pensant à Etienne et ses 75 marathons - respect - et à toutes les personnes qui m'ont encouragées, qui ont un mental d'enfer et réalisent de superbes exploits - chapeau bas - donc moi, même pas mal, je vais au bout !
Un coureur s'approche de moi au 33e km, me met la main aux fesses (nanméo !) et me dit : "ne lâche rien, c'est bon"... c'est mon Nono :-) Slyver arrive à ma gauche et m'encourage, une tape dans les mains et les voilà partis. Je continue toujours ma course, juste un mini arrêt aux ravitos et je repars en courant à chaque fois. Au 37e km, je jette un oeil à mon cardio et je commence à calculer que 4h30, ça devrait être jouable, alors on ne lâche rien !!! Une petite averse au 38e, même pas peur !
J'arrive en ville et là je sais que l'arrivée approche, j'ai fait le semi l'an dernier. Et quand je vois enfin la descente, j'ai encore assez de jambes pour accélérer, en plus avec tout ces supporters, ça booste. Je double quelques coureurs, rien ne peut m'arrêter, j'aperçois le temps noté sur le chrono de l'arrivée : 4h29, je dois me dépêcher : je passe la ligne en 4h29'30'' (officiel), 4h26'44 (réel) :-) Yesss !!!! j'ai réussi, je suis marathonienne et en plus en moins de 4h30, que du bonheur. Je suis sur un petit nuage, trop contente :-) A refaire.
Félicitations championne et bien venue dans le club des marathonniens.