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8 août 2015 6 08 /08 /août /2015 10:16
VARS MONTAIN TRAIL

Récit de Michael Massini.

VARS MONTAIN TRAIL 42km pour 3150mD+

Désireux de parfaire mon éducation trail, je profite de mes vacances pour aller découvrir le côté obscur de la force. Pour cela, j'ai choisi Vars, idéalement situé sur mon trajet retour de vacances. Première expérience montagnarde pour toute la famille, ça nous change de ST Raphael. Après 1 semaine à gambader sur les sentiers, je prends le départ du VARS MONTAIN TRAIL 2eme édition, qui tente de se faire un nom dans les nombreuses courses du secteur, au programme 42 KM pour 3150m de dénivelé +. Départ à 8h pour les 109 participants. On part de 1800m d'altitude, on monte de suite pour arriver au col de Vars 2100. Parti prudemment,  les sensations ne sont pas terribles  comme d'habitude. Le petit déjeuner me reste sur l'estomac. S’ensuit une monté dans les alpages où un troupeau de mouton nous salue. Ca grimpe, chacun tente de garder sa place, ça monte, ça monte, on arrive sur une partie lunaire, ça change des Vosges. Beaucoup sont dans le rouge et mettent le clignotant pour souffler. Malgré les sensations moyennes, la monté est correct, je bascule en haut du Paneyron (2800m d'altitude, 9km).Je vois Gondreville d'ici, c'est la première fois que je monte aussi haut. La bascule est moins féerique, ça descend très, très fort, impossible de courir, on enchaîne col de Serenne, lac des étoiles, puis on prend la seule portion courante du parcours, 5km jusqu'au ravito. C’est là que ça se gâte (déjà!).Je suis scotché, pas de force dans les jambes, des points de côtés, toujours impossible de m'alimenter, je fais une descente catastrophique, plus de 20 personnes me double. Le ravito arrive comme une délivrance. Un peu de liquide, toujours pas de solide. J’ai 45mn d'avance sur les délais, je repars rapidement c'est parti pour 800m dénivelé +, direction col de la Coulette. Peu de temps après, je tombe nez à nez avec un troupeau de chevaux (plus de 50), vu que le chemin n'est pas large, il faut jouer du bâton pour se frayer un passage. On passe sur les crêtes, j'en prends plein les yeux, j'en ai presque le vertige. Je me concentre sur mes pieds, c'est casse gueule, les jambes n'aiment pas du tout. J’arrive au ravito de St Marcelin (30km) 40mn d'avance sur les délais. La famille est là, leurs encouragements sont un peu décalé, plus vite, plus vite, j'aimerai bien, je suis déjà bien entamé. On se retrouve en haut, 1000m d'ascension en 7km, facile ! Je monte en solo à mon rythme, je suis envahie par les mouches, c'est pénible. Je regarde ma montre 2300m d'altitude, j’avance plus, j'ai un beau coup de pompe, je paye mon manque d'alimentation, logique. J’arrive à prendre un gel, une femme me double, me demande si ça va (je dois pas péter la santé vu de l'extérieur) Je débranche le cerveau et prends son sillage, je ne regarde que ses pieds. Nous voila en haut du Razis. J'ai des crampes dans les cuisses, ma petite famille m'attends, il reste 4 km de descente.Ils ont le temps de redescendre tranquillement par le télésiège vu l'état de mes cuisses. Comme je le redoutais, ce dénivelé négatif est pénible, 4km sur une piste de VTT, il y a du pourcentage. La traileuse qui m'a emmené au dernier sommet me met 5 mn, respect ! J'en termine en 8h15, un peu déshydraté vu la chaleur en 61eme position. Pour une première alpestre, j'ai la banane (je pense que c'est le début de l'histoire).Cette arrivée sonne la fin de ma saison en trail. Place à la route pour la fin de saison.

MICHAEL

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commentaires

J
Félicitations pour ce premier trail alpestre....de quoi regretter mos Vosges....bon récit.<br /> Jean-Louis
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