C’est en lisant les CR des marathoniens bleus, que l’envie d’en faire un, un jour, est arrivée.
Mais avant cela, je voulais tester le semi-marathon. Ayant déjà fait 20 km en footing mais jamais en course officielle, il fallait tester la dureté de l’épreuve. Et prendre la décision après.
Malheureusement, l’état de mon dos ne me permettra pas de faire plus qu’un semi.
Les médecins sont clairs, le semi restera la plus longue distance possible pour moi. Mais au moins je peux continuer à courir, hein Alex …

Je demande donc à notre super coach un plan d’entrainement avec une allure cible à 5’55.
On ne va pas se mentir, au début il n’y croit pas. Mais je crois en moi et sais que je peux y arriver. Je veux y arriver.
Le plan est lancé.
La prépa débute en janvier juste après les fêtes.
Celle-ci, bien que fatigante, se déroule très bien sur les 10 semaines. Toutes les séances passent facilement. Le plan est top. Les douleurs au TFL sont gérées avec le kiné et la mésothérapie. Cela devrait aller le jour J.
Avec mon binôme, nous aimons la sortie du dimanche avec les différents blocs qui rendent la sortie moins monotone
Mais plus les semaines passent, plus le doute s’installe.
Heureusement, je peux compter sur le soutien des bleus qui sont toujours présents pour m’encourager et me rebooster lors de nos échanges autour de la piste. (pendant l’échauffement et les éducatifs, n’en déplaise au coach )

Le jour fatidique est enfin arrivé.  Rdv place Stan pour la photo traditionnelle mais le dernier pipi me fera louper cette photo.
Je ne m’échauffe pas du tout ou alors juste le temps de courir des toilettes au SAS de départ.
Je retrouve Max et Pierre Damien pour échanger les derniers mots avant le coup d’envoi.

Les 10 premiers km se passent très bien. Les faux plats qui me faisaient tant stresser passent facilement.
L’allure est plus rapide que prévue mais tout va bien donc on continue.
La deuxième partie est la plus difficile. Les petites montées sont plus raides. Dans ma tête, j’entends les conseils de mon binôme qui me dirait « Dans les montées, petits pas et sur l’avant du pied, c’est plus facile »
La longue ligne droite du canal interminable et le genou commence à faire mal à partir du 14ème km. Je vois des coureurs marcher et le mental est mis à rude épreuve pour ne pas céder à mon tour à la tentation. Je ralentis donc un peu la cadence.
Mais je dois tenir. Un petit gel me rebooste. Les encouragements des bleus reboostent beaucoup également sur le parcours. Ça c’est l’esprit ACGV.

J’attends avec impatience le 17ème km pour voir mon binôme qui sonne presque la fin du semi et lui donner ma veste.
J’arrive à relancer sur les 2 derniers kms. Charlène me dirait « grands pas, grands pas » et à accélérer en voyant l’arche d’arrivée.

Très contente de mon chrono, allure 5’55 validée. Objectif atteint
Mais c’était difficile et mon binôme m’a beaucoup manqué sur cette épreuve.

Félicitations à tous les coureurs bleus pour leurs superbes chronos.
Merci à nos supporters. Merci à mon binôme d’avoir fait toute la prépa avec moi.
Merci à notre super coach pour le plan au top. C’est à lui que je dois ma progression.

Maintenant place au repos et rdv sur des distances plus courtes avec mon binôme sur la ligne de départ .