Récit très détaillé de la part de Nono:
Trail de la colline de Sion, aujourd’hui on va dire trail de l’enfer .
Les Stats : 25km et 900 de d+ annoncé, on le fera avec mon compère Dominique Cable en 3h37.
Sion est à une heure de chez moi, le départ de la course est prévu à 9h40 donc ce matin debout à 7h pour partir à 7h40(sans la petiote), j’arriverai là-bas à 8h45, direction les dossards où je retrouve mon pote Dom…dans sa voiture.
Le gars, il ne sent même pas que les cadeaux ce sont une bouteille de bière et des griottes dans un gros bocal, sa réponse : ils m’ont rien dit aux dossards, mdr moi je sens ces choses-là, c’est inné lol.
Bref on va ramasser(le butin) notre cadeau et retour dans les voitures, ensuite rendez-vous un peu plus tard car j’ai une urgence toilette,.
On monte la côte pour aller au départ et une femme me dit bonjour, c’est qui ?une admiratrice ?en fait on avait couru avec elle , son copain et Dom au trail de Blénod, oui je sais, Nono=poisson rouge.
Bref papotage, photo avec le petit groupe de l’acgv et direction le départ.
C’est parti, Laurent Laurent Begle , Dom et moi, les jeunes sont déjà barrés devant, on ne les reverra pas(ptits cons lol), 2 petites boucles, je suis déjà en apnée, Dom et Lolo devant et moi en mode boulet.
On descend, ça va ce n’est pas trop gras, bon je ne vais pas vous faire le résumé de toute la course autrement on y passe la nuit et mon ricard est vide, 2 petites secondes je reviens…ou pas 
Aller 9eme km c’est le ravito, on a trop chaud, Dom et moi sommes partis en kway, forcément c’était tellement noir, bon au 9ème il broussinne , mon petit porte poisse me dit : au début c’est comme ça et ensuite il pleut plus fort(Pierre Richard, sort de ce corps), bon là, ça grimpe on marche(comme souvent dans les côtes).
La suite : ben mon petit Pierre est là donc…la flotte, ça glisse, enfin non, c’est juste INFERNAL dans les singles, je ne vous dirai pas tout ce qu’il m’a dit pour que j’avance dans les côtes, juste une : tu veux que je te mette le doigt (censuré) pour monter ?non non ça ira, merci.
Le temps passe malgré tout assez vite malgré la flotte, il y a des endroits où je n’arrive même pas à grimper, Dom passe devant, il me tend la main et là, il se tenait à une branche et la branche craque, un fou-rire, j’explose de rire, ohhhh que ça fait du bien( merci Dom).
Le 16ème km arrive, on descend dans un champs à vaches, en devers, la totale, je lui dit qu’après c’est la côte dans le champ , effectivement c’est parti, je regarde les roses des prés, j’ai le temps on marche, il me dit que l’on aurait pu en cueillir… effectivement.
Passage sur une mini échelle, zou à droite, on essaye de courir, piou, qu’est-ce que tu veux courir là-dedans, j’apprends des nouvelles figures, l’autre enfoiré est derrière, il se fout carrément de ma pomme.
On est en haut, ah j’oubliais jj Denisot avec qui on a partagé un long moment et là, ben juste la grêle(Pierre Richard, je te hais) c’est quoi ça ?????je vois plus rien, forcément avec des lunettes, le compère, m’engueule car je ne l’attends pas, où est-ce que j’ai été le chercher l’oiseau là lol
On traverse et on retourne dans le bois, tinnnnn ça glisse, bon j’en ai plein les pattes de ce trail et ses conditions dantesques(hummmmm mon kway je l’aime), les monotraces sur du sec c’est bien mais là c’est que de la boueeeeeeeeeeeee.
Dom est derrière moi et il se fend la poire avec mes bras à droites , à gauches, je fais l’avion pour essayer de rester debout, une fille arrive derrière nous, nous, on marche et on refait le monde comme à chaque fois, elle, elle arrive et nous dit : je vous emmène ?ben oui on va faire comme ça,, il doit rester 2 km avant la p….. de dernière côte(une pensée pour Sandrine Warion), ça y est on l’attaque, ohhhhh c’est presque sec, bon dans le bois c’est pas la même, Dom a des trails et moi des tous terrains, bon moi, j’ai tjrs des tous terrains, je ne suis pas loin de lui, ah ça y est Mr est gentil il va m’attendre, arrivé en haut, merde c’est à droite, un tour gratuit, olééé on recourt, ben oui, j’en ai pas assez(Dom si je gueule pas je ne m’appelle plus Nono hein et ne sourit pas je te vois), on attends la fille pour qu’elle termine, ça y est c’est fait.
Le ravito d’après course : top il est mieux placé que l’année dernière, Dom papote (nanméo normalement c’est mon rôle), ensuite, on ne boira même pas une bière ensemble, ça caille, on se change rapidos et on part.
Arrivé à la maison, une 2ème douche, chauuuuuude, Dom, ce matin 80.5kg, après la douche : 78.5 kg.
Alors pour toutes les pestes, ce n’est pas 2 kg de crasses,.
Dom : tjrs un réel plaisir de partager une course avec toi (sisi je suis sérieux )
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