13 octobre 2022
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Récit Yoann C:
Compte rendu Marathon de Metz Mon premier compte rendu sur ce blog sera pour mon premier marathon, couru à Metz dimanche dernier ! Après les 6, 7 jours du Toulois en juin, je me décide de franchir le pas et tester la distance mythique. Ce sera donc le marathon de Metz ! Une préparation rassurante mais comment savoir si je suis « prêt » ?! Toute la semaine, j’ai hâte d’y être, peut-être est-ce bon signe ?! 7h40, arrivée à Metz avec mon acolyte Romain (ancien footeux comme moi… mais double marathonien), petit tour sur le village du marathon, il fait frais, même froid, je sens la tension monter petit à petit mais « ça va le faire » comme me l’a dit Thomas la veille ! Le temps de retourner à la voiture, de se changer, échauffement rapide et nous voilà dans le sas 3h30, mon objectif du jour. 9h00 pile, le départ est donné, le boulevard est large, la densité assez faible, je peux rapidement me fixer à l’allure prévue. A peine quelques centaines de mètres parcourus et le cardio s’envole par rapport à mes habitudes de la préparation… ouh là là, je ne tiendrai jamais 3h30 à ce rythme… tant pis, je garde mon allure et on verra !
Les 10 premiers km dans la ville sont exigeants, ça tourne, ça monte, ça descend, ça ralentit, ça accélère, difficile de caler correctement son allure. Le meneur est parti un peu vite à mon gout, je temporise et le laisse prendre un peu d’avance. Nous faisons la connaissance de Magali qui se joindra à nous pour la suite de la course. Les km s’égrènent, des petites bosses casse pattes, le peloton s’étire de plus en plus, et nous voilà arrivés au semi. 1h45 tout rond, je suis exactement dans l’objectif, les jambes sont bonnes, le cardio est redescendu mais Romain me rappelle que le plus dur commence….
Le fameux mur ne devrait plus être très loin ! Le meneur 3h30 est toujours quelques centaines de mètres devant. 25ème je reste fidèle à mon plan, un gel avant chaque ravito et une bouteille d’eau. Je conserve le rythme et accélère même légèrement. 30ème Même si cela devient plus difficile, les jambes sont toujours là, mais mes compagnons de route, Magali et Romain, eux, sont dans le dur, je décide de les laisser, on se reverra à l’arrivée. Je me dis qu’il ne me reste « que » 12 km et « que » 60mn, une distance largement connue désormais… il suffit de ne pas penser aux 30 premiers km ! 36ème Je rejoins le meneur 3h30 qui annonce à ses suiveurs (une dizaine tout au plus) que nous avons presque une minute d’avance sur l’objectif.
Et toujours pas ce fameux mur ! Tant mieux… Je reste collé aux basques du meneur, les km continuent de défiler, le moral est bon, les douleurs se font de plus en plus présentes mais je tiens bon ! 42ème, satanée bosse (le mur ?) de fin de parcours (15m de dénivelé… on n’est pas sur un trail hein ), mon allure baisse enfin, je pioche mais le public, nombreux sur le bord de la route, m’encourage par mon prénom (merci le dossard) et me donne l’énergie nécessaire pour finir ces fameux 195m ! Voilà, je passe la ligne en 3h30 et 12s, l’objectif est atteint, j’aurai couru les deux semis dans le même temps. Pour une première sans repère, je suis content de mon marathon et surtout d’y avoir pris du plaisir à le faire ! Je peux enfin dire : « je suis marathonien »