INFERNAL TRAIL 60 septembre 2021
IT60 c’est le titre ! 68 km c’est la distance 😊 3200 le D+. Initialement je m’étais inscrit sur le 120 mais pour des raisons de taf et du fait que j’avais les Pestiférés 2 semaines après je me suis rabattu sur le 60. C’est avec mon pote Yann Schlesser que nous nous sommes calés sur l’IT 60. Et puis je préférais le tee shirt du 60 à la casquette du 120. ( n’est ce pas stéphane J ?)
Comme maintenant à chaque fois je laisse de côté les bâtons ( Jean Pierre et Jean Luc sont là pour me le rappeler) et surtout j’ignore la montre ! En fait, je coupe la course en fonction des ravitos ( un peu comme les marches gourmandes de Juju 😉). Et je me fixe comme objectif de réussir chaque étape, psychologiquement c’est beaucoup plus gérable. Au diable le fait de savoir où on en est du D+ et de la distance totale de toute manière ça change rien on est là pour finir…… Et puis sans le savoir, je pratique la méthode Cyrano ( JP m’a appris le nom de cette pratique !) Il suffit d’alterner marche et course en se fixant à chaque fois un objectif. Du genre « je cours jusqu’au mec là-bas qui marche et dès que je l’ai dépassé je marche en comptant jusqu’à 30. C’est radical !
Côté parcours, c’est totalement différent des épreuves d’avant. Quand on est dans la difficulté ( comme la cascade du Tendon) on se plaint pas on pense à nos potes qui vont y passer de nuit et avec des dizaines de kilomètres dans les pattes.
Au moment du départ à 9H, la course a été retardée de 15 minutes pour que tous les coureurs de l’IT60 fassent une haie d’honneur au vainqueur du 200. Un moment magique qui reflète bien l’esprit trail. Et puis motivation ultime quand tu vois le vainqueur du 200 qui arrive ……..sans bâtons.
On est parti tranquilles sur le rythme de Yann, c’est ce qu’on avait prévu. Perso aucun souci physique. Seulement un satané problème digestif à mi course où tu as mal au ventre avec des nausées et une envie de RIEN…. La bouffe c’est un paramètre compliqué à prendre en compte. C’est ce qui a valut l’abandon à Fab sur le 120 en 2019. Quand tu peux plus manger c’est la fin des haricots.
A mi parcours vers 35 kil c’est ce qui m’est arrivé. Peut être qu’en fait j’ai abusé sur les ravitos car sincèrement le covid et les règles sanitaires étaient loin … c’était plutôt la « fête du slip » des ravitos comme avant. Des assiettes de jambon, saucisson gruyère pain de campagne le pied quoi ! manquait plus que le canon de rouge. C’est peut-être là le problème ne pas tout avaler comme un goinfre.
A 15 kil de la fin, cela commençait à devenir difficile pour yann. Il décide de me « libérer » de notre accord ( faire la course à deux) et me voilà parti sur un superbe final.
Voili voilou….ha si !! côté photo je n’en prends jamais… pas le temps ou la flemme donc juste une photo prise au départ. C’est bien une photo sur le photocall de finisher des fois que…..