Résumé Laurent S:
Le cross, j’adore, je persiste et signe ! Une vraie école de la course à pied, la base en fait. Mon premier c’était en 1991. Je ne sais plus où, il pleuvait à torrent, j’ai laissé une chaussure dans un champ, pour terminer avec une seule godasse. Et il y a eu cet autre bouclé avec une grippe, je ne voyais plus rien. Le cross, c’est aussi la tradition du vin chaud comme récompense. Ce samedi, je suis de retour en cross un an après ma dernière participation à celui de Vandœuvre, et un hiver gâché par une pubalgie. Tout cela c’est du passé. Droit devant man. You can. Direction Lunéville donc. J’ai le temps : la course est à 15 h 30. Je pars plus tôt pour être sur le site pour les courses de jeunes débutant à 13 h 30. Arrivée sur place au stade Fenal. Il y a déjà du monde et une belle ambiance. Je vais chercher les dossards de la team ACGV du jour : Bénédicte T, Alexandre F, Julien D, Clément B et moi. Le temps de prendre un petit café, de discuter avec des potes coureurs. Les Bleus et la Bleue arrivent les uns après les autres. Les filles partent à 14 h 50. Notre Béné est sur le terrain à présent. Elle mérite bien des encouragements. Le cross, on oublie son chrono. Seule la place compte. Le principal adversaire c’est soi-même. Il faut du mental quand les jambes commencent à se faire lourdes. C’est le tour des garçons. Je ne suis pas plus stressé que cela. Je délaisse vite les gants et le bonnet. En cross, on monte toute de suite en carburation. Bing, ça part à une vitesse folle. Devant il y a de sacrés lapins. Laissons filer, je prends mon rythme, en mode diesel. Le terrain est gras, juste comme il faut. Mes petites pointes suffiront largement pour cette fois. Le début de course est nickel, on serpente, c’est ludique. J’ai en point de mire deux concurrents. Dans ma tête, je me dis : faut aller les chercher. Un petit coup de moins bien, les encouragements (dont celui de Philippe l’un des formateurs des trois Lolo) me reboostent. Plus ça avance, plus cela va mieux, les premiers me prennent un tour. Je rattrape le premier de mes points de mire juste avant la 2e butte où j’accélère, il lâche et ne reviendra pas. Cela me motive pour aller chercher celui de devant. Il résiste le bougre Là c’est sur le plat que je fais la jonction. On est au coude à coude, j’adore. Je fais jouer ma pointe de vitesse, il ne peut pas me suivre. Désormais, je suis tout seul pour finir mon dernier tour. Je me fais plaisir, je joue avec mon allure, la ligne est devant. Satisfait de ma course. Petit bémol : il me faudra prendre plus de risque au départ car je suis persuadé que j’ai la caisse pour mieux faire. Prochains rendez-vous : en janvier à Pont à Mousson et en février à Longwy pour les régionaux. Pour moi, je rentre dans une période nouvelle : un hiver de courses. Depuis 2015, j’ai tout le temps été blessé à cette période entre adducteurs, déchirure à un mollet et pubalgie. C’est donc génial : confiance au top !
C’est le tour des garçons. Je ne suis pas plus stressé que cela. Je délaisse vite les gants et le bonnet. En cross, on monte toute de suite en carburation. Bing, ça part à une vitesse folle. Devant il y a de sacrés lapins. Laissons filer, je prends mon rythme, en mode diesel. Le terrain est gras, juste comme il faut. Mes petites pointes suffiront largement pour cette fois. Le début de course est nickel, on serpente, c’est ludique. J’ai en point de mire deux concurrents. Dans ma tête, je me dis : faut aller les chercher. Un petit coup de moins bien, les encouragements (dont celui de Philippe l’un des formations des trois Lolo) me reboostent. Plus ça avance, plus cela va mieux, les premiers me prennent un tour. Je rattrape le premier de mes points de mire juste avant la 2e butte où j’accélère, il lâche et ne reviendra pas. Cela me motive pour aller chercher celui de devant. Il résiste le bougre Là c’est sur le plat que je fais la jonction. On est au coude à coude, j’adore. Je fais jouer ma pointe de vitesse, il ne peut pas me suivre. Désormais, je suis tout seul pour finir mon dernier tour. Je me fais plaisir, je joue avec mon allure, la ligne est devant. Satisfait de ma course. Petit bémol : il me faudra prendre plus de risque au départ car je suis persuadé que j’ai la caisse pour mieux faire. Prochains rendez-vous : en janvier à Pont à Mousson et en février à Longwy pour les régionaux. Pour moi, je rentre dans une période nouvelle : un hiver de courses. Depuis 2015, j’ai tout le temps été blessé à cette période entre adducteurs, déchirure à un mollet et pubalgie. C’est donc génial : confiance au top !
Récit Bénédicte: