Récit Grégory W
Petit retour sur les foulées de Damelevieres qui marqueront l’arrivée du froid...côté course c’est assez simple, au 5eme kilomètres je reprends la 3ème place provisoire et on finira au sprint en évitant les flaques d’eau... l’histoire retiendra que je termine à la place du con...😩. Mais 1er S2😋 petite consolation.
A Damelevières, on peut être fiers !
Récit par Alain et Pierrine (tout en proverbes et citations)
Arrivés de bonne heure avec Pierrine (premier levé, premier chaussé), on se réveille doucement derrière le pare-brise, réchauffés par le soleil… A peine sortis de la voiture : « Fait froid !!!». (Mais comme qui rit de tout a l'esprit faux et le cœur froid, je pleurniche de plus belle)... Bien emmitouflés, on retire les dossards (après être repartis pour trouver un distributeur, car c’est bien connu c’est beaucoup plus pratique de courir les mains dans les poches), un petit tour aux toilettes (parce que la femme est capable de tous les exercices de l'homme sauf de faire pipi debout contre un mur) et on s’échauffe doucement en cherchant les coins au soleil.
9h30 top départ… ça part très vite, comme souvent mais on ne s’affole pas (qui veut voyager loin ménage sa monture)… Chacun part à son rythme dans la campagne, au milieu des champs, (on contourne des flaques, roule sur des cailloux, sans pression, tranquilou et quel esprit ne bat la campagne?), puis retour vers les étangs. Un parcours sympathique, sans difficultés, des conditions presque agréables malgré le 5°C au max.
(Plus que 2km… devant moi LA Marie Claire Peltier… C’est quoi ce délire ??? Evitez de courir derrière le mirage qu’on nous dit… ok… hop je la double, et continue à ce rythme… au loin le maillot noir et jaune d’une coureuse d’un club voisin… L'orgueil ne produit rien de bien … mon cul ! C’est pas le moment d’avoir un poil dans la main ! Je trouve la force d’accélérer, de la rattraper, de la déposer et de sprinter sur la ligne d’arrivée ! RP en 46’ pour 9km500 ! La joie est en tout, il faut savoir l’extraire…)
A quelques centaines de mètres de l’arrivée, je retrouve Pierrine qui m’encourage (ou plutôt qui me hurle ça descend !!! accélère !!! tu respireras après !!!). Je m’arrache et suis agréablement surpris par le chrono.
Pierrine, quant à elle, se sent pousser des ailes en ce moment. Elle ne court pas, elle survole les courses avec une légèreté déconcertante. En état de grâce, pourvu que ça dure…