Récit très jolie de Pierrine au Graoully :
La légende du Graoully by night.
La nuit tous les chats sont gris…
Au trail du Graoully les traileurs aussi !
Loupiotes sur le front par-là ou loupiotes sur le torse par ici…
Feux d’artifice en guise de top et c’est parti !
Objectif découverte d’un trail de nuit,
en footing cool et sans chrono … si si si…
Tour du stade en mode youpi !
Départ au ralenti
Ça bouchonne dans les espaces réduits
Faut dire qu’on est 800 aussi !
Première montée dans les pâquis
Pour l’instant ça va, je suis
La frontale de mon chéri a un souci
J’ai pas changé les piles, pas une génie…
Courir dans le noir c’est de la folie
Je vais lui tenir compagnie…
Et c’est ainsi que l’on se suit
Sur les chemins et dans la nuit
Parfois on relance parfois on ralenti
A mi- parcours j’veux faire pipi…
Mais le moment est mal choisi
On est pas seuls, j’me dis tant pis
Je serre les fesses et c’est r’partit…
On grimpe une colline à l’infini
Et au sommet une vue réussie
Après ça descend donc je souris
On accélère, on est surpris
Au loin du rock, un chanteur qui crie
C’est l’arrivée, on a déjà fini ?
Je fais 21ème de ma catégorie
Vivement la V2 que je fasse des folies
En conclusion le trail du Graoully,
C’est un beau pays avec un bel esprit
Voilà c’est fini
TRAIL DE BADONVILLERS
Récit Raphaël :
Bon pendant que mon frangin récupère un peu sur une aire de repos, je vais tenter de faire un petit résumé du trail de Badonvillers. Bon, le temps n'était pas terrible, froid et petite pluie. J'ai bien choisi mon jour pour oublier mon imper', à l'heure où je vous parle je suis encore trempé, même si la radio de la voiture me propose de danser le jerk, je ne suis encore chaud 😅 Bon, venons en à la course. Vous l'avez compris, mon frangin est à l'initiative de de mon frère et même si je savais que Bernard allait faire des bon de 15 m, je ne pouvais pas refuser une de ses rare occasion de faire une course avec lui. Mais bon, 30 km de trail quand on n'est pas prêt, c'est un peu flippant. La veille j' étais un peu malade, pas terrible non plus pour se rassurer. Le départ est donné à l'heure, je suis mon frérot qui m'avait promis qu'on irait tranquille. Mais bon, c'était une ballade avec le peloton de tête. Après 3 bornes, je commence à être mal, je n'arrive pas à lever les jambes, je trébuche, mon frangin me distance, je me sens de moins bien, nausée, tête qui tourne, mais je m'accroche. Au cinquième kilo, le revois mon frangin, mais en sens inverse, il s'est trompé de chemin juste avant le ravit et j' arrive à le rattraper durant une descente technique. J'explique à mon frangin à quel point je trouvais sa ballade cool 😎 Ça lui a fait plaisir et il m'a défoncé sur la côte suivante. Mais je suis joueur et je l'ai récupéré à la descente technique suivante. Sur le barrage, nous sommes ensemble, le bonheur. Mais juste après, mon frère en remet une couche sur la côte suivante, mais bizarrement, je commence à me sentir mieux et je l'accroche ! Au 16ème kilo, j'ai un regain de forme et le parcours en forêt sinueux et technique jouait en ma faveur. Je rattrape deux trois types et après plus personne ni devant, ni derrière pendant 15 bornes. Le parcours, pas toujours fléché comme il faut, mais tellement beau et technique que je ne me suis pas ennuyé. Néanmoins, vers le 27ème kilo, mes forces me quittent progressivement, je m'arrête de plus en plus, fatigué, moral un peu en berne. Mais, comme d'habitude, je me suis accroché et j'ai terminé cette belle course de 33 bornes en 3h22 à la 14ème place. Mon frangin est arrivé un quart d'heure plus tard avec une démarche de cowboy. Je vous laisse imaginer maintenant pourquoi nous nous sommes arrêté sur le retour 😉